«Si sanction il y a, cela peut être un retrait de point(s), un match avec sursis à huis clos, un match ferme, il peut y avoir tout un éventail de sanction y compris financières, il peut aussi ny avoir aucune sanction de notre part», avait expliqué Pierre Attali, vice-président de la commission de la LFP, le 3 avril dernier. Seule certitude: la finale, remportée par le PSG ne pourra pas être rejouée, le règlement de la Ligue exclut cette possibilité dans le cas des matchs arrivés à leur terme.
Dans la situation actuelle du club, la hantise des dirigeants est le retrait de point(s). Le PSG, qui se dit «principale victime de ces agissements», rappelle avoir «déposé plainte dans cette affaire».
Deux jurisprudences
Il existe deux jurisprudences pour Paris. Une qui tombe mal: cette saison, la commission a infligé deux points de retrait à Bastia (L2), suite à une banderole raciste déployée par des supporters corses à lencontre de lattaquant burkinabais de Libourne Saint-Seurin, Boubacar Kébé, le 22 février. Une autre qui pourrait faire les affaires des Parisiens mais relancer la polémique sur le traitement de faveur: après les injures racistes dont a été victime le Valenciennois, Abdeslam Ouaddou, face à Metz, le club lorrain avait pris un point de suspension avant que la Ligue nannule la sanction.
En cas de sanction, le PSG pourra toujours faire appel. Le feuilleton peut ne faire que commencer¦
AFP/Archives ¦ Capture d'écran d'I-télé montrant la banderole anti-Ch'tis lors de PSG-Lens au Stade de France, le 29 mars 2008