ARRIVð début septembre, le Brésilien n'a connu qu'un PSG en crise. Pour la première fois, Ceará découvre l'euphorie générée par une série de victoires. Il « savoure » cette situation, même s'il entend malgré tout garder « les pieds sur terre ».
Quatre victoires de suite : la situation est inédite pour vous… Comment passe-t-on en un mois d'un PSG en crise à un PSG euphorique ?
J'avoue que ces victoires font du bien. J'ai l'impression de découvrir un nouveau club. L'ambiance dans le vestiaire a changé : on rigole, on est tous souriants. Mais l'attitude sur le terrain est la même. On travaille autant qu'il y a un mois. Je pense que nos efforts ont fini par payer et que la chance a tourné.
N'avez-vous pas le sentiment de commettre moins d'erreurs, du moins au Parc ?
Oui, c'est vrai. Certaines erreurs individuelles ont coûté très cher. Du coup, on fait plus attention, on est plus concentrés, plus soudés en défense par exemple. J'ai moi-même perdu un ballon bêtement contre Caen (1-0) causant ainsi la défaite de mon équipe. J'en ai tiré les leçons nécessaires pour ne plus jamais revivre ce moment.
Après Caen, vous auriez pu douter de vous. Pourtant, dès le match suivant, on avait l'impression que rien ne s'était passé…
Certains auraient pu croire que c'était fini pour moi. Mais j'ai relevé la tête, me répétant que c'était un incident de parcours et que je valais mieux que ça. L'entraîneur m'a soutenu dans cette épreuve. J'ai encore beaucoup de choses à prouver, mais je pense avoir montré depuis que je n'étais pas mauvais.
« Fred est un grand joueur. Mais avait-on vraiment besoin de lui ? »
Vous n'avez pas de partenaire fixe au poste de milieu droit. Cela handicape-t-il votre jeu ?
Oui, un peu. Quand je vois à quel point le tandem Armand-Rothen fonctionne, je me dis que ce serait bien d'avoir un coéquipier attitré avec qui j'aurais une certaine complicité. Comme ce n'est pas le cas, la majorité des occasions dangereuses viennent du côté gauche. On cherche un milieu droit. J'espère qu'on en trouvera un bientôt. áa offrirait plus d'animations offensives.
Fred, l'un de vos compatriotes, a décidé de ne pas venir au PSG. Regrettez-vous sa décision ?
C'est un grand joueur. Mais avait-on vraiment besoin de lui ? Diané vient de marquer quatre buts en deux matchs, Pauleta deux. On a aussi Luyindula ou Ngog. Nos attaquants sont bons. On peut compter sur eux pour marquer des buts.
Quel est l'objectif désormais ?
Si on gagne contre Lorient, l'un de nos concurrents directs puisqu'ils ont deux points de plus, on sera dans la première moitié de tableau. Ensuite, tout est possible. A l'extérieur, on a toujours été bons. On a enfin réussi à gagner au Parc. Je pense qu'aujourd'hui on peut raisonnablement viser le haut du tableau.