MALGRð la première victoire de la saison décrochée au Parc en L 1, dimanche contre Lens (3-0), Jérémy Clément se méfie de Valenciennes « en pleine confiance ».
Comment va le moral du PSG ?
Jérémy Clément. A force de répéter que la victoire était obligatoire chez nous, ça fait du bien de passer des mots aux actes.
Maintenant, on ne va pas faire les malins pour avoir gagné chez nous au bout de onze matchs. Il serait indécent de dire que nous sommes heureux.
La Coupe de la Ligue est-elle une priorité ?
C'est une épreuve bizarre. Après deux victoires, on est déjà en quarts. áa va vraiment vite. Voilà une opportunité de parler de l'Europe. áa va nous changer ; d'ordinaire, on évoque le maintien. Cette épreuve a moins de saveur que la Coupe de France, mais ça reste un trophée à gagner, même si ce n'est pas celui qu'on rêve de soulever en premier quand on est jeune. Mais le PSG n'est pas en situation de faire la fine bouche.
Pensez-vous déjà à une éventuelle finale au Stade de France ?
Ce serait prétentieux. Je ne songe qu'à Valenciennes. Cette équipe joue actuellement en pleine confiance.
Que vous évoque un PSG – Valenciennes ?
C'est vrai que c'est mon premier match avec le PSG (NDLR : 1-0 en Coupe de France, le 30 janvier 2007). Ce jour-là, je m'étais blessé à la voûte plantaire et j'avais manqué un mois de compétition. Un an plus tard, j'ai vécu pas mal de choses. Cela va très vite en foot.
Voilà Paris engagé dans un cycle de cinq matchs en onze jours. Le physique va-t-il suivre ?
On n'a pas de Coupe d'Europe cette année, alors ce n'est pas un problème. Et, je préfère jouer tous les trois jours que de gamberger entre les rencontres. Passer d'un match à l'autre sans souffler, j'aime ça.