Pape Diouf attend le match de son équipe de l'OM contre le PSG avec une grande impatience, le président de l'OM espère que ses troupes vont se rebeller car ce match est spécial, cependant bizarrement, Diouf ne demande pas forcément une victoire et se contenterait d'un nul.
"Jouer contre Paris, c'est en soi même une motivation, estime le président de l'OM. Et je pense que sur ce match, l'équipe saura répondre. Il faut déjà ne pas perdre. Mais attention, ce n'est pas un appel au match nul de ma part. Je veux simplement dire que le championnat est une épreuve qui compte beaucoup d'étapes et qu'il faut essayer de les traverser avec un minimum de casse. Marseille-Paris reste un classique avec tout ce que cela comporte comme tension, effet psychologique ou autre. Ce n'est pas seulement une supériorité technique ou tactique qui prévaut dans ce genre de confrontation. Alors si on ne gagne pas contre Paris, certains ne manqueraient pas d'évoquer une mini-crise. Mais n'oublions pas qu'en championnat, nous sommes invaincus. Et ce n'est pas rien."
Aussi, pour une grande première, aucune phrase assassine n'a encore été envoyée de l'un des deux camps, peut-être que la mobilisation en cours de semaine pour la Coupe d'Europe y a été pour beaucoup. En tout cas, le président olympien ne veuxtpas mettre le feu aux poudres, il regrette même son attitude envers les supporters parisiens qu'il avait tancé l'année dernière, les traitant de "brigands de stades". Diouf est clair, les relations ne sont plus tendues entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille :
"Par imprudence l'année dernière, j'ai parlé de brigands et j'ai été l'objet quasiment d'un lynchage, rappelle-t-il. On m'a taxé d'irresponsabilité. Passez-donc moi cette saison de cette petite phrase que vous tous attendiez ou espériez. Aujourd'hui, nos relations avec Paris se sont normalisées. Il n'y a pas besoin d'en rajouter. Charles Villeneuve n'a pas encore vécu un OM-PSG sinon en tant que spectateur ou téléspectateur : il y prendra goût. Et en ce qui concerne les supporteurs, je dirai simplement qu'on ne ressent pas cette espèce de forte animosité, certains diraient de haine, qui animait les relations par le passé. C'est dû en grande partie au fait que les deux clubs ne disputaient pas en même temps les premiers rôles. Lyon est venu disons en trouble-fête et Aulas a raison de rappeler que ce match à Bucarest était de nature à nourrir la sympathie pour son club. Mais c'est cet OM-PSG qui reste l'indémodable."
Tifosi