Comme disent les spécialistes de la communication et de l'image, le PSG est clivant : on l'aime ou on le déteste. On dit le PSG suffisant, arrogant, condescendant, on le hait pour son côté paillettes – showbiz, tape-à-l'oeil, ses voitures luxueuses sur le parking du camp des Loges, son absence de modestie. On stigmatise une façon d'être, un peu parvenue, un peu prétentieuse. Ce côté bling-bling, selon l'expression en vogue, disparaît en Ligue 2. C'est la division des équipes humbles, au budget raisonnable, ça fleure bon le football de campagne, sans être péjoratif : Guingamp, Gueugnon, Niort, Clermont. Qui plus est, le PSG se victimiserait en descendant d'un étage (même s'il n'aurait à s'en prendre qu'à lui-même), un phénomène qui suscite toujours une forme de compassion parmi le public.
Leparisien