« La pression est telle qu'elle devient aussi la nôtre, raconte l'ancien attaquant des Corinthians, club qui compte plus de 30 millions de supporters. Je n'ai joué que deux clasicos contre Sao Paulo ( NDLR : l'ancien club de Souza ). A chaque fois, j'ai essayé de me concentrer à fond pour faire abstraction de ce qui se passait autour de moi.
Mais l'enjeu est tellement important… Du coup, notre jeu est parfois plus musclé. On se charrie un peu sur le terrain entre joueurs, les coups partent plus vite. »
Chaque joueur sait en effet que les conséquences d'une défaite peuvent être terribles. « Si on perdait, les supporters nous faisaient la misère pendant tout le reste de la saison, poursuit-il. Si un joueur avait été mauvais, c'était fini pour lui. On lui en voulait pour toute sa vie. »