Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, le
néo-Parisien évoque l'équipe de France. Pour lui, c'est clair : son
avenir international est pour l'instant bouché.
Il revient en France après quatre ans d'exil. De retour après trois saisons au FC Barcelone et une à l'AS Roma, Ludovic Giuly
refoulera les pelouses de Ligue 1 la saison prochaine avec le Paris
Saint-Germain. Sa place dans le onze titulaire semble quasiment
assurée. Mais sur le plan international, l'ancien Monégasque ne se fait
guère d'illusion : avec le maintien de Raymond Domenech au poste de
sélectionneur, son avenir en équipe de France est plus que jamais
bouché. « Pour moi, cela aurait été mieux qu'il parte. Il est toujours là, on fait avec », confie Giuly dans une interview accordée au Journal du Dimanche.
« Le seul vrai scandale, c'est l'absence de Mexès et de Trezeguet »
Non
retenu pour la Coupe du monde 2006, celui qui fut formé à l'Olympique
Lyonnais n'était également pas du voyage en Suisse, lors du dernier
Euro. Un scandale ? « Non, ce serait prétentieux de dire ça. En
2006, je n'étais pas au Mondial alors que j'avais gagné la Liga et la
Ligue des champions. Mais cette saison, j'ai moins joué, donc c'est
logique de ne pas être sélectionné. Le seul vrai scandale, c'est
l'absence de Mexès et de Trezeguet. »
il est champion du monde et d'Europe, a 71 sélections et Domenech l'a
pris pour un gamin. Moi, ma carrière internationale n'a jamais commencé
: j'ai 17 sélections et tant qu'il y aura Domenech, je serai barré.
Mais je suis sélectionnable selon les critères en vigueur : il faut
jouer dans son club et être bon. Si Domenech ne m'a plus convoqué,
c'est parce qu'il ne peut pas me blairer. »