qu'il sera un attaquant à surveiller à l'échelon supérieur, l'an
prochain, au Paris Saint-Germain. Le Réunionnais offre également aux
Normands une avance confortable
de quatre points sur leur dauphin Nantes, qui défiera Bastia lundi.
Troyes a profité de la réception de Châteauroux pour consolider sa
place sur le podium (2-0).
Ce qui est fait est fait. Mais Guillaume Hoarau
n'aurait peut-être pas eu besoin de signer au Paris Saint-Germain cet
hiver pour goûter aux joies des joutes de Ligue 1 la saison prochaine.
L'attaquant du Havre, auteur d'un doublé vendredi soir à Gueugnon (4-3)
lors de la 24e journée de Ligue 2, a une nouvelle fois brillé et permet
au club doyen de l'Hexagone de prendre quatre points d'avance sur
Nantes en tête du classement.
Avec ces deux nouveaux buts, inscrits coup sur coup en première période
(19e s.p, 22e), le Réunionnais a non seulement mis son équipe sur les
rails de la victoire, mais il a aussi porté son compteur personnel à
dix-neuf unités cette saison. Un total impressionnant qui risque encore
de gonfler jusqu'au mois de mai prochain. Cette performance de premier
ordre et ce succès supplémentaire offrent de plus aux Normands de
réelles perspectives de montée. Mieux, de titre. Car depuis le début du
Championnat, Le Havre n'a jamais lâché prise quand les Nantais
carburaient à plein régime. Il n'y a donc pas de raison que cela cesse
lorsque le FCN laisse des points en route, comme lors des dernières
semaines.
Mais les plus heureux ne sont peut-être pas ceux que l'on croit. Du
côté du Parc des Princes, ce doublé doit certainement faire plaisir à
Alain Cayzac, le président du PSG, qui a recruté Guillaume Hoarau lors
du dernier mercato hivernal pour la modique somme de 500 000 euros. Ce
vendredi soir face aux Forgerons, club qu'il a d'ailleurs connu la
saison dernière, le natif de Saint-Louis de la Réunion a envoyé un
message à ses éventuels détracteurs, qui auraient pu penser qu'il
n'avait pas les épaules pour un club comme celui de la capitale.
Certes, il faudra attendre pour voir. Mais le talent est là. Et il fait
des dégâts puisque les réductions au score de Vincent (32e), Kebe (78e)
et Devaux (86e) pour Gueugnon n'ont rien changé, Nikezic corsant
l'addition par deux fois (58e, 71e).