Il
y aurait eu de meilleurs départs possibles. Battu 1-0 sur la pelouse du
Stade Louis-II, le PSG entame sa saison par une défaite, face à une
équipe que peu estiment capable de jouer les premiers rôles. Bien
organisés, les Parisiens ont pourtant plutôt contrôlé les débats samedi
soir, surtout en première mi-temps ; sous limpulsion dun Makelele
impérial, Paris a laissé peu de répit à lASM, la privant de ballons et
se posant en patron.
Comme un symbole, cest à
mesure que lancien joueur de Chelsea baissait logiquement le pied
lui qui navait que quarante-cinq minutes dans les jambes en raison
dune blessure à la cuisse que le PSG était progressivement bousculé.
Pour ne pas avoir su concrétiser sa domination, ne se procurant que
très peu doccasions, le club francilien cédait sur lune des
incursions azuréennes, revenant bredouille de la Principauté. Sen
tenir à un constat chiffré ne serait pourtant pas représentatif de la
réalité ; le PSG a perdu, mais a aussi montré bien plus de choses en
une mi-temps que sur toute la saison dernière.
Au
milieu de terrain, les recrues ont fait merveille, Makelele, donc, mais
aussi Giuly, toujours aussi percutant et pendant idéal de Rothen.
Hoarau, devant, a montré de belles promesses mais semble répugner à se
faire mal, fuyant les contacts malgré un gabarit (1,92 m) des plus
imposants. En défense, Landreau a rassuré, Ceara semble concerné par le
remplacement, et Camara et Armand ont été égaux à eux-mêmes, soit
solides et en place.
Sans quil y ait là de hasard, ce sont les deux joueurs évoluant aux postes où le PSG cherche à recruter qui ont le plus déçu.