
Lentraîneur du PSG vient
de réussir sur toute la ligne. Ses choix sportifs lui donnent raison.
Quand il « sacrifie » la rencontre de Coupe dEurope à Schalke 04, il
gagne dans la foulée à Marseille (4-2). Ce succès semble au passage
agir comme un poison, pourrissant à petits feux la saison marseillaise
au Vélodrome, où léquipe de Gerets patine.
de réussir sur toute la ligne. Ses choix sportifs lui donnent raison.
Quand il « sacrifie » la rencontre de Coupe dEurope à Schalke 04, il
gagne dans la foulée à Marseille (4-2). Ce succès semble au passage
agir comme un poison, pourrissant à petits feux la saison marseillaise
au Vélodrome, où léquipe de Gerets patine.
En attaque, il préfère demblée Hoarau à Kezman, et les statistiques de
lex-Havrais viennent le conforter dans sa décision. Il a su relancer
Luyindula, Traoré, Ceará, voire Clément, peu satisfait de son temps de
jeu en début de saison, en leur montrant sa confiance. Si son coaching
de match, comme dimanche dernier face à Valenciennes (2-2), ou
davant-match (la titularisation de Traoré à Nice, son ancien club,
simposait) prête parfois à discussion, il est le seul entraîneur de L1 auteur dun grand chelem.
Trois victoires contre les trois représentants français en Ligue des
champions : Bordeaux, Marseille, Lyon dans cet ordre. Plus du tout
langue de bois lors de ses conférences de presse, juste pudique et
précautionneux, il glisse ici ou là quelques bons mots savoureux, même
si sa ligne de conduite na pas varié : silence radio en dehors des
points presse obligés. Il est aujourdhui plus que jamais lhomme de la
situation au PSG. Sil voulait être prolongé à Paris, il ne sy
prendrait pas autrement.