Lors de la finale de la Coupe de la Ligue, samedi au Stade de France, entre Lens et Paris (victoire du PSG, 2-1), une banderole arborait un message infâmant envers les supporteurs nordistes : « Pédophiles, chômeurs, consanguins, bienvenue chez les Chtis », en référence au film de Dany Boon.
Le tifo a bien été retiré quelques minutes plus tard, mais de nombreuses questions se posent sur la perméabilité des services de sécurité mobilisés pour un évènement qui a accueilli des hôtes de marque comme le président de la République, Nicolas Sarkozy, le ministre de la Santé, des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, Roselyne Blanchot, et le président de la Ligue de football professionnel, Frédéric Thiriez.
Les Lensois, Jean-Pierre Papin, lentraineur des Sang et Or, le premier, puis le président Gervais Martel et le maire de Lens Guy Delcourt, nont pas décoléré, ce dernier évoquant même la possibilité de rejouer le match.
Les Parisiens, dans leur ensemble, le président Alain Cayzac en tête, ont présenté leurs excuses. Seul Jérôme Rothen, le capitaine du PSG,a souhaité prendre ses distances.
Du côté des instances, la LFP, par la voix de son patron Frédéric Thiriez, a annoncé quelle allait « porter plainte pour incitation à la haine et à la violence. »
Au gouvernement, Bernard Laporte secrétaire dEtat chargé des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, refuse de faire rejouer le match mais insiste pour appliquer les interdictions administratives de stades avec fermeté.