Si Sébastien Bazin relève le défi et accepte de se mettre en première ligne, il sera nommé président et exercera pleinement ses prérogatives en devenant un dirigeant exécutif, un peu à limage de Pierre Blayau, qui pilotait en même temps Geodis et le PSG. Bazin pourrait alors sappuyer sur deux directeurs aux prérogatives bien distinctes.
Philippe Boindrieux garderait son poste actuel et verrait arriver à ses côtés un spécialiste du football. Le PSG sinspirerait peu ou prou de ce qui existe à Lyon avec Jean-Michel Aulas président-actionnaire, secondé par Bernard Lacombe pour le sportif et Marino Faccioli pour ladministratif.
AVANTAGE: Cest la situation la plus claire : Sébastien Bazin est le seul maître à bord, il décide et assume tout, tout seul.
INCONVENIENT: Colony Capital se retrouve en première ligne, et une nouvelle crise pourrait avoir un impact détestable sur limage du fonds dinvestissement.
PROFIL: Pour le poste de directeur général délégué, chargé du secteur sportif, danciens joueurs reconvertis à des postes de manageurs peuvent faire laffaire. Une promotion interne pourrait profiter à Alain Roche. Pierre Dréossi (manageur général de Rennes) ou Marc Keller (ancien directeur général de Monaco) ont un CV intéressant. Plus médiatique, Karl Olive, ancien directeur du pôle sports de Canal +, pourrait également convenir.