Remise sur la table par les ministres des sports des 27 Etats membres
de l'Union européenne la semaine dernière à Biarritz, la régle du 6+5
(imposer aux clubs la présence de six joueurs sélectionnables en équipe
nationale au coup d'envoi) est à nouveau repoussée par la Commission
européenne au nom du «droit communautaire». Dans une interview à Libération,
mercredi, Vladimir Spidla, commissaire européen chargé des Affaires
sociales, rappelle la position du "gouvernement" de l'UE.
de l'Union européenne la semaine dernière à Biarritz, la régle du 6+5
(imposer aux clubs la présence de six joueurs sélectionnables en équipe
nationale au coup d'envoi) est à nouveau repoussée par la Commission
européenne au nom du «droit communautaire». Dans une interview à Libération,
mercredi, Vladimir Spidla, commissaire européen chargé des Affaires
sociales, rappelle la position du "gouvernement" de l'UE.
«Cela (la règle du 6+5) viole
deux principes essentiels : la libre circulation des travailleurs et la
non-discrimination. Dans son célèbre arrêt Bosman de 1995, la Cour de
justice européenne a tranché : les joueurs professionnels sont des
travailleurs et ils ont le droit d'exercer leur métier où ils le
veulent dans l'Union. Les en empêcher en se fondant sur leur
nationalité est une discrimnation injustifiable.»
deux principes essentiels : la libre circulation des travailleurs et la
non-discrimination. Dans son célèbre arrêt Bosman de 1995, la Cour de
justice européenne a tranché : les joueurs professionnels sont des
travailleurs et ils ont le droit d'exercer leur métier où ils le
veulent dans l'Union. Les en empêcher en se fondant sur leur
nationalité est une discrimnation injustifiable.»
Que faire
alors pour concilier liberté des travailleurs du football et défense
des intérêts des équipes nationales ? A la règle du 6+5 défendue par la
FIFA, Spidla oppose celle des "8 parmi 25" mise en place par l'UEFA en
Ligue des champions en en Coupe de l'UEFA (intégration de huit joueurs
formés localement pendant au moins trois ans dans l'effectif de 25
joueurs sélectionnés pour la compétition européenne).
«Nous avons
donné notre feu vert. Cette règle est en effet beaucoup plus
appropriée. D'abord parce qu'elle ne contient aucune condition de
nationalité. Ensuite parce qu'elle devrait permettre de préserver des
structures de formation de qualité pour les jeunes joueurs et renforcer
l'équilibre des compétitions.» Un point sur cette formule sera effectué par la Commission en 2012.
donné notre feu vert. Cette règle est en effet beaucoup plus
appropriée. D'abord parce qu'elle ne contient aucune condition de
nationalité. Ensuite parce qu'elle devrait permettre de préserver des
structures de formation de qualité pour les jeunes joueurs et renforcer
l'équilibre des compétitions.» Un point sur cette formule sera effectué par la Commission en 2012.
l'Equipe.fr