Convoqué jeudi soir avec d'autres responsables du Paris-SG par la commission de discipline de la Ligue dans l'affaire de la banderole injurieuse du stade de France, Jean-Philippe d'Hallivillée, le directeur de la sécurité du club parisien, défend sa gestion de la crise et s'interroge à haute voix sur la pertinence d'une éventuelle dissolution des Boulogne Boys, le groupe de supporters mis en cause par le ministère de l'Intérieur.
Dans une interview mercredi au Parisien, il assure que le PC sécurité du stade de France où il avait pris place le soir de la finale de la Coupe de la Ligue a bien fait son travail. «áa a pris entre trois et quatre minutes (pour faire enlever la banderole). On ne pouvait pas aller plus vite». Interrogé sur la confection d'une partie de la banderole au Parc des princes, il rappelle qu'une partie des groupes de supporters du PSG ont un local dans le stade et que le club a été «abusé», «comme la police à l'entrée du stade de France».
Faut-il dissoudre les Boulogne Boys ? «La réflexion mérite d'être menée, répond M. D'Allivillée. Dans le cas d'une implication pleine et entière de cette association, évidemment qu'il faudra se poser la question. Mais une dissolution compliquerait notre gestion du kop Boulogne. Nous n'aurions plus d'interlocuteur officiel.» Jeudi, la commission écoutera les arguments du PSG. Elle ne prononcera une éventuelle sanction contre le club que dans une quinzaine de jours, le 30 avril.
Lequipe