Où s'arrêtera le PSG ? Après deux saisons passées dans les bas-fonds
du championnat, le club de la capitale connaît une véritable
résurrection. Jeudi soir, il a réalisé un match flamboyant en Coupe de
l'UEFA, faisant revivre à son public des émotions qu'il croyait
enfouies à jamais. Mais c'est surtout en Ligue 1 que les parisiens,
actuellement quatrièmes avec le même nombre de points que Marseille,
deuxième, se découvrent de nouvelles ambitions.
Qui aurait pu penser, au début du mois d'août, qu'ils se
retrouveraient, à une journée de la trêve, à trois points de la
première place ? Certes, Lyon, Marseille et Bordeaux, les trois équipes
françaises qualifiées en Ligue des champions, actuellement en tête du
classement, possèdent un effectif plus étoffé. Si Paris ne semble pas
se battre avec les mêmes armes que ses concurrents, il est bel et bien
aujourd'hui un postulant au titre.
Certains signes ne trompent pas.
Depuis le 9 novembre
et la réception de Lille (1-0) au Parc, Paul le Guen a trouvé son
équipe type, un 4-4-2 plutôt classique avec le tandem Hoarau-Giuly en
attaque. Le résultat est impressionnant : cinq victoires en six matchs,
quinze points pris sur dix-huit possibles, un vrai rythme de champion.
Autour d'un Claude Makelele plus fédérateur que jamais, l'équipe a
retrouvé confiance. Avec dix buts en dix-huit matchs, Guillaume Hoarau
s'inscrit comme le digne successeur de Pedro Pauleta. Giuly et
Sessegnon apportent la touche technique et spectaculaire, dont aucune
grande équipe ne peut se passer.
et la réception de Lille (1-0) au Parc, Paul le Guen a trouvé son
équipe type, un 4-4-2 plutôt classique avec le tandem Hoarau-Giuly en
attaque. Le résultat est impressionnant : cinq victoires en six matchs,
quinze points pris sur dix-huit possibles, un vrai rythme de champion.
Autour d'un Claude Makelele plus fédérateur que jamais, l'équipe a
retrouvé confiance. Avec dix buts en dix-huit matchs, Guillaume Hoarau
s'inscrit comme le digne successeur de Pedro Pauleta. Giuly et
Sessegnon apportent la touche technique et spectaculaire, dont aucune
grande équipe ne peut se passer.
Un tableau de chasse impressionnant.
Bien sûr, à Paris
plus qu'ailleurs, l'équilibre reste fragile. Il faut savoir passer sans
encombre les matchs pièges, comme celui face à Valenciennes demain, et
poursuivre le sans-faute face aux grosses écuries. Tour à tour,
Bordeaux (1-0), Marseille (4-2) et Lyon (1-0) ont subi la loi des parisiens. Avec un tel tableau de chasse, il est impossible de faire
profil bas. Un nouveau vrai test est fixé dès la reprise du championnat
le 11 janvier, avec un déplacement en Gironde. Autre avantage non
négligeable, lors de la phase retour, Paris va recevoir une fois de
plus que ses trois principaux rivaux. Avec le retour de la confiance et
de la sérénité, le PSG semble prêt à l'exploit. Il devra toutefois
croiser les doigts pour que l'OL, potentiellement supérieur, ne
retrouve pas sa dynamique de champion et prier pour continuer à être
épargné par les blessures. Heureusement pour Paris, contrairement aux
dernières saisons, la réussite lui sourit à nouveau. Et, au final,
c'est sans doute ce qui fera la différence.
plus qu'ailleurs, l'équilibre reste fragile. Il faut savoir passer sans
encombre les matchs pièges, comme celui face à Valenciennes demain, et
poursuivre le sans-faute face aux grosses écuries. Tour à tour,
Bordeaux (1-0), Marseille (4-2) et Lyon (1-0) ont subi la loi des parisiens. Avec un tel tableau de chasse, il est impossible de faire
profil bas. Un nouveau vrai test est fixé dès la reprise du championnat
le 11 janvier, avec un déplacement en Gironde. Autre avantage non
négligeable, lors de la phase retour, Paris va recevoir une fois de
plus que ses trois principaux rivaux. Avec le retour de la confiance et
de la sérénité, le PSG semble prêt à l'exploit. Il devra toutefois
croiser les doigts pour que l'OL, potentiellement supérieur, ne
retrouve pas sa dynamique de champion et prier pour continuer à être
épargné par les blessures. Heureusement pour Paris, contrairement aux
dernières saisons, la réussite lui sourit à nouveau. Et, au final,
c'est sans doute ce qui fera la différence.
Le Parisien