Comment se faire un nom et une réputation en
une intersaison ? Président relativement anonyme du Mans, Henri Legarda
fait l'actualité ces derniers jours par ses sorties virulentes contre
l'Olympique Lyonnais et les propositions du Paris Saint-Germain.
Actionnaire principal du MUC 72 depuis 2001, cet homme d'affaire
autodidacte compte bien ne pas se laisser marcher sur les pieds par les
puissants de la Ligue 1. Et installer durablement le club sarthois dans
le paysage du football français.
Il y a quelque temps déjà, dans l'émission 100% Foot,
les chroniqueurs se gaussaient sur l'identité du président du Mans,
anonyme dirigeant de la Ligue 1. Aujourd'hui, plus personne n'ignore le
nom de Henri Legarda, surtout après ses différents déclarations de ces
derniers jours.
Aulas pris pour cible
C'est ce que l'on appelle un dommage collatéral. L'Olympique Lyonnais
effectuant une OPA sur Claude Puel, l'entraîneur du Losc, le club
nordiste doit, lui, chercher au plus vite un remplaçant. Les Dogues
auraient trouvé leur homme providentiel en la personne de Rudi Garcia,
l'actuel technicien du Mans. Ce dernier a effectué une excellente
première saison dans la Sarthe, après le départ de Frédéric Hantz pour
Sochaux, hissant le MUC 72 à la 9e place du classement final, avec une
belle qualité de jeu de surcroît. Une réussite qui, naturellement, a
attisé les convoitises. Henri Legarda, néanmoins, ne compte pas se
laisser déposséder de son entraîneur aussi facilement.
""Comment voulez-vous expliquer aux joueurs qu'ils doivent
respecter leur contrat si les entraîneurs ne font pas de même ? Moi je
suis patron d'entreprise, si mon directeur général part chez la
concurrence, je ne serais pas content et je ne l'admettrais pas. Le
football français va mal et le dénominateur commun à cela, c'est un
seul club (Ndlr : Lyon) qui fait à peu près la pluie et le beau temps.
Y en a marre, c'est tout", expliquait-il vertement sur l'antenne de RMC.
Jean-Michel Aulas, le président des septuples champions de France de
Ligue 1, est dans le collimateur de nombreux dirigeants du football
français, lassés par l'omnipotence du Gone en coulisses.
Le refus de brader
Jeune et talentueux, l'effectif du Mans a attiré l'oeil de nombreux
recruteurs. Henri Legarda, qui a transformé le MUC 72 en sept saisons
de présidence, est à son aise dans l'exercice très particulier de
l'intersaison. Il ne compte pas brader son effectif et veut que les
clubs demandeurs paient le prix fort pour signer des joueurs qu'il a
encore sous contrat. Impitoyable en affaire, il a tancé sévèrement ses
collègues du PSG dans les colonnes du Parisien.
Le club de la capitale lorgne sur Marko Basa et Stéphane Sessegnon mais
devra mettre la main au porte-feuille. Sur le Béninois, notamment,
Henri Legarda se montre intraitable.
"Il n'a pas de bon de sortie donc il n'est pas à vendre. La
proposition du PSG, je ne la regarde même pas. Paris a pris Sessegnon
pour un joueur de CFA ! Je l'ai dit à Stéphane. Les dirigeants
parisiens ne proposent que cette somme parce qu'ils ne veulent pas
vraiment le recruter", a-t-il déclaré, pour faire monter les
enchères. Il avait ainsi vendu Fabrice Pancrate aux Parisiens pour plus
de 3 millions d'euros… L'impétueux chef d'entreprise est habile lors
des différents mercatos, vendant au prix fort ses joyaux (Grafite pour
8,5 millions d'euros, par exemple), et signant à contre-temps des
espoirs du football comme Gervinho, l'hiver dernier. Une stratégie
payante, à condition de trouver le bon chef d'orchestre.
une intersaison ? Président relativement anonyme du Mans, Henri Legarda
fait l'actualité ces derniers jours par ses sorties virulentes contre
l'Olympique Lyonnais et les propositions du Paris Saint-Germain.
Actionnaire principal du MUC 72 depuis 2001, cet homme d'affaire
autodidacte compte bien ne pas se laisser marcher sur les pieds par les
puissants de la Ligue 1. Et installer durablement le club sarthois dans
le paysage du football français.
Il y a quelque temps déjà, dans l'émission 100% Foot,
les chroniqueurs se gaussaient sur l'identité du président du Mans,
anonyme dirigeant de la Ligue 1. Aujourd'hui, plus personne n'ignore le
nom de Henri Legarda, surtout après ses différents déclarations de ces
derniers jours.
Aulas pris pour cible
C'est ce que l'on appelle un dommage collatéral. L'Olympique Lyonnais
effectuant une OPA sur Claude Puel, l'entraîneur du Losc, le club
nordiste doit, lui, chercher au plus vite un remplaçant. Les Dogues
auraient trouvé leur homme providentiel en la personne de Rudi Garcia,
l'actuel technicien du Mans. Ce dernier a effectué une excellente
première saison dans la Sarthe, après le départ de Frédéric Hantz pour
Sochaux, hissant le MUC 72 à la 9e place du classement final, avec une
belle qualité de jeu de surcroît. Une réussite qui, naturellement, a
attisé les convoitises. Henri Legarda, néanmoins, ne compte pas se
laisser déposséder de son entraîneur aussi facilement.
""Comment voulez-vous expliquer aux joueurs qu'ils doivent
respecter leur contrat si les entraîneurs ne font pas de même ? Moi je
suis patron d'entreprise, si mon directeur général part chez la
concurrence, je ne serais pas content et je ne l'admettrais pas. Le
football français va mal et le dénominateur commun à cela, c'est un
seul club (Ndlr : Lyon) qui fait à peu près la pluie et le beau temps.
Y en a marre, c'est tout", expliquait-il vertement sur l'antenne de RMC.
Jean-Michel Aulas, le président des septuples champions de France de
Ligue 1, est dans le collimateur de nombreux dirigeants du football
français, lassés par l'omnipotence du Gone en coulisses.
Le refus de brader
Jeune et talentueux, l'effectif du Mans a attiré l'oeil de nombreux
recruteurs. Henri Legarda, qui a transformé le MUC 72 en sept saisons
de présidence, est à son aise dans l'exercice très particulier de
l'intersaison. Il ne compte pas brader son effectif et veut que les
clubs demandeurs paient le prix fort pour signer des joueurs qu'il a
encore sous contrat. Impitoyable en affaire, il a tancé sévèrement ses
collègues du PSG dans les colonnes du Parisien.
Le club de la capitale lorgne sur Marko Basa et Stéphane Sessegnon mais
devra mettre la main au porte-feuille. Sur le Béninois, notamment,
Henri Legarda se montre intraitable.
"Il n'a pas de bon de sortie donc il n'est pas à vendre. La
proposition du PSG, je ne la regarde même pas. Paris a pris Sessegnon
pour un joueur de CFA ! Je l'ai dit à Stéphane. Les dirigeants
parisiens ne proposent que cette somme parce qu'ils ne veulent pas
vraiment le recruter", a-t-il déclaré, pour faire monter les
enchères. Il avait ainsi vendu Fabrice Pancrate aux Parisiens pour plus
de 3 millions d'euros… L'impétueux chef d'entreprise est habile lors
des différents mercatos, vendant au prix fort ses joyaux (Grafite pour
8,5 millions d'euros, par exemple), et signant à contre-temps des
espoirs du football comme Gervinho, l'hiver dernier. Une stratégie
payante, à condition de trouver le bon chef d'orchestre.
carpe diem