L'équilibre du 4-2-3-1
L'entraîneur répète son envie d'installer un dispositif dans lequel chaque joueur peut s'épanouir.
Depuis la deuxième journée et la réception de Bordeaux, il l'a trouvé. Le 4-2-3-1 est en train de faire ses preuves (deux victoires et un nul). Ce système n'est pas confortable pour l'attaquant qui évolue seul en pointe, mais cela n'a pas empêché Hoarau d'inscrire deux buts en quatre matchs. En outre, le rendement offensif du trio Giuly-Sessegnon-Rothen s'avère convaincant : deux passes décisives et un but à eux trois lors des deux dernières rencontres. Dans le même temps, l'équipe a démontré une réelle solidité défensive en passant des tests probants face à Bordeaux puis à Caen (zéro but encaissé). Alors pourquoi changer si tôt dans la saison ? Contrairement à Guy Lacombe, Paul Le Guen n'est pas un homme de coups tactiques. Ayant sans doute tiré les leçons du passé, il souhaite désormais s'appuyer sur un seul système, même si des joueurs cadres comme Makelele sont absents.
L'audace du 4-4-2
Ce deuxième match à domicile pourrait pourtant être l'occasion rêvée d'innover et de (re)tester le 4-4-2 déjà utilisé lors du premier déplacement cette saison à Monaco (défaite 1 à 0). A la récupération, Paul Le Guen sait qu'il peut compter sur de bons éléments malgré l'absence de Makelele, notamment Jérémy Clément et Stéphane Sessegnon. Les deux hommes ont d'ailleurs souvent évolué ensemble ces derniers jours lors des entraînements. En outre, avant le déplacement à Caen, l'entraîneur parisien avait affirmé que Mateja Kezman serait titulaire contre Nantes. Or, on voit mal comment Le Guen pourrait lancer ce dernier seul en pointe au détriment de Guillaume Hoarau, déjà deux fois buteur ! Tout laisse donc croire que le PSG pourrait évoluer avec deux attaquants dimanche. C'est certes un brin plus risqué. Mais Nantes, lanterne rouge du championnat, devra surtout concentrer ses efforts en défense afin de ne pas encaisser de but.