«A l'ordre du jour: l'examen de la demande de dissolution des Boulogne Boys», écrit le site du bi-hebdomadaire. «Si la commission préconise la dissolution, celle-ci ne pourra être effective qu'après un décret ministériel, non sans que les Boulogne Boys aient présenté leurs observations».
Le 29 mars, au Stade de France, lors de la finale remportée par le Paris SG face à Lens (2-1), la banderole déployée dans la tribune réservée aux «Boulogne Boys», le principal club de supporteurs du PSG, avait été recouverte pendant trois minutes par un autre calicot: «Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch'tis».
Selon l'enquête, cette banderole a été confectionnée aux abords du local des «Boulogne Boys» au Parc des Princes. Sur six personnes interpellées par la justice dans cette affaire, deux ont reconnu faire partie des Boulogne Boys.
Par ailleurs, selon France Football, «la commission donnera également son avis sur la demande de dissolution d'un autre groupe de supporters, messin celui-là, la Faction, laquelle était impliquée dans une autre affaire très médiatique, celle des insultes au Valenciennois Ouaddou lors de Metz-Valenciennes, le 16 février dernier.»
«La Faction s'était autodissoute quelques jours après les faits, mais il s'agit d'un acte qui ne l'empêche pas de se reformer, poursuit le site du bi-hebdomadaire. D'où la demande ministérielle».