sujet de la répartition des droits TV, notamment la partie distribuée
selon la notoriété, a-t-on appris vendredi auprès du directeur du
syndicat des présidents (UCPF), Philippe Diallo.
"Nous sommes
tombés d'accord à l'unanimité sur la répartition des droits TV", a
expliqué M. Diallo au lendemain d'un séminaire de l'UCPF.
La
manne de 668 millions d'euros par an pendant quatre saisons obtenue le
7 février par la Ligue de football professionnel (LFP) est d'abord
répartie entre L1 (566,2 millions d'euros) et L2 (101,8 millions).
La
part réservée à la L1 se divise ensuite en trois lots: 50% de part fixe
partagée entre les 20 clubs de l'élite, 30% en fonction du classement,
et 20% selon la notoriété des clubs, a expliqué M. Diallo.
La
notoriété est calculée selon le classement des clubs dont les matches
sont les plus retransmis depuis cinq ans, sur Canal + jusqu'alors et
sur les chaînes premiums de Canal+ et Orange à compter de la saison
prochaine.
Les trois clubs les plus vus à la télévision
(Marseille, Lyon, Paris SG) se partageront 42,2% des 20% affectés selon
la notoriété, les cinq suivants 36,8%, et les douze derniers 21%.
Les
trois clubs les plus diffusés se partageront enfin une éventuelle
plus-value sur la vente des droits de la L1 à l'étranger, qui
rapportent actuellement 6,5 millions d'euros. Si la LFP vendait par
exemple ses droits pour 16,5 millions d'euros (l'appel d'offres est en
cours), l'OM, l'OL et le PSG se partageraient 10 millions de plus.
La
réunion de jeudi à l'UCPF n'a pas repris l'après-midi, alors que les
clubs devaient discuter de la gouvernance de la LFP, devant la fronde
des "petits" clubs.
"Nous travaillons depuis plusieurs mois déjà
afin de trouver une conciliation entre le courant légitimiste de l'UCPF
et le courant dissident de FAP" (Football avenir professionnel,
regroupant Lyon, PSG, Lens, Toulouse, Lille, Bordeaux et Monaco), a
réagi le président du Mans, Henri Legarda, un représentant des "petits".
"Or
le comportement des membres de FAP et du président de l'UCPF (le
Lensois Gervais Martel, ndlr), qui nous ont totalement ignorés, a été
impoli et irrespectueux", a dit le président manceau.