Les dirigeants parisiens peuvent se frotter les mains. Lors de la
première moitié de saison, les revenus issus du merchandising* ont
explosé. Les raisons : de bons résultats sportifs mais également la
présence de joueurs confirmés (Giuly, Makélélé et de stars en devenir
(Hoarau, Sessègnon). Malgré la crise, les supporteurs ne rechignent pas
à sarracher le maillot de leurs idoles.
En juillet et août, le PSG en a ainsi écoulé 8.000. En décembre, plus
de 2.200 maillots domicile ont été vendus contre 760 la saison dernière
à la même époque, soit une augmentation de 76%. Pour les tenues
extérieures, le constat est identique (+ 40%). Autant de bons chiffres
qui boostent les finances des boutiques du club. En décembre, celle des
Champs-Elysées a réalisé un chiffre daffaires en hausse de 26%, celle
du Parc de 70% ! La hausse de laffluence porte dAuteuil (41.067
spectateurs de moyenne lors de la phase aller contre 36.520 la saison
passée) nest pas étrangère à ce phénomène.
Makelele est le plus vendeur
Depuis le début de la saison, Claude Makélélé est le parisien dont la
tunique est la plus vendue (environ 2.000). Cest dautant plus
étonnant que les joueurs à vocation défensive deviennent rarement des
icônes marketing. Mais son passé et son aura sur le groupe ont fait de
lui la star du club. A la deuxième et troisième marche du classement,
on retrouve Ludovic Giuly et Guillaume Hoarau. Sur le mois de décembre,
le maillot de ce dernier est dailleurs numéro un des ventes. Le réunionnais est talonné par Stéphane Sessègnon. Malgré sa première
moitié de saison en demi-teinte, Kezman intègre également le top 5. On
saura fin mai si ces joueurs parviendront à égaler le record détenu par
Nicolas Anelka. Ce dernier est, en effet, le parisien à avoir vendu,
sur une saison, le plus de maillots, de loin devant Ronaldinho et
Pauleta. Le portugais, au regard de ces cinq ans passés au club, est,
en revanche, celui qui en a le plus écoulé.
* Les chiffres ne concernent que les ventes réalisées dans les boutiques du club.
Le Parisien