Un drap noir tombe et un large sourire saffiche sur le visage de Claude Makélélé. Sur le mur du stade Jean Bouin de Montereau (Seine-et-Marne), le capitaine du PSG découvre une fresque, réalisée par des élèves du quartier, le représentant sous le maillot bleu. « Je ne my attendais pas et cest une belle surprise », souffle-t-il un brin ému.
Sa visite dhier après-midi au milieu des tours du quartier de Surville sest décidée il y a six semaines dans le bureau du secrétaire dEtat à lOutre-mer, Yves Jégo, qui est aussi le maire de Montereau. « Javais invité Claude pour parler notamment de la diversité, explique ce dernier. On a sympathisé et je lai invité à venir. »
« Claude, reste au PSG ! »
Makélélé a dautant plus facilement accepté quil a passé une partie de son enfance à Savigny-le-Temple, dans le même département. Et cest devant des centaines dhabitants survoltés que le capitaine du PSG sest rendu sur place. « Cela prouve que les gens ne mont pas oublié », sourit- il modestement. Dans la foulée, il a inauguré une salle de musculation dans le centre de Montereau avant de prendre la route de Mennecy (Essonne), à linvitation dun autre élu, afin de passer quelques minutes sur la pelouse du stade Alexandre-Rideau. Il va y rester une demi-heure, le temps de signer des autographes dans un désordre total mais toujours bon enfant.
« Claude, reste au PSG! » ou «Mais il est tout petit ! » a-t-on en- tendu. Aucune allusion du joueur à son futur en revanche, quelques jours après limbroglio né dune interview accordée à un quotidien espagnol, dans laquelle il annonçait sa retraite en juin prochain, propos ensuite démentis par lintéressé. Sa soirée à Paris sannonçait beaucoup plus paisible : « Je vais regarder le match des Bleus à la télé, a lâché Makelele avant de repartir. áa, cest évident. »
Le Parisien