Football . Le club parisien, encore défait (0-2) par Rennes, sapproche dangereusement
de la zone des relégables.
« Plus
cela avance, plus cela devient compliqué », résume lentraîneur du
Paris SG Paul Le Guen. Cest la logique Shadok qui prévaut désormais
dans le club parisien, battu samedi à Rennes (0-2). 17e de Ligue 1 et
premier non-relégable, le PSG en est réduit à reconduire lopération
maintien de la saison passée. Comme lorsquen mars 2007, déjà battu à
Rennes, Paris, alors 19e, avait touché le fond avant de rebondir, ne
concédant plus quune défaite avant de se sauver à la toute fin de la
saison.
Cette nouvelle défaite en terres bretonnes a ravivé le spectre de la
relégation pour Paris, tandis que Rennes justement se rapproche peu à
peu du maintien. Incapable de gagner depuis désormais six rencontres de
championnat, le PSG peut même se réjouir de navoir pas reçu la même
fessée quà Bordeaux (0-3). ì dix journées de la fin, le PSG, qui
devait à sa solidité à lextérieur de ne pas avoir coulé jusque-là,
paraît en grande difficulté.
Le Guen, qui sait que les contrats dentraîneur au PSG sont à durée
indéterminable, a vu samedi des joueurs « avec lenvie », mais
« fragilisés psychologiquement ensuite. Les joueurs sont très vite
crispés quand les événements sont contraires ». On entend même dans la
bouche du coach parisien des propos inédits, tels que « Rennes a des
moyens physiques que nous navons pas ».
Certes, Rothen et Luyindula nétaient pas là samedi, mais Pauleta –
à la réalisation du seul mouvement construit de la seconde période
(84e) – était de retour. Sauf que le bientôt retraité compte les jours
qui le séparent de la fin du championnat et ne sort de son mutisme que
pour se plaindre de son nouveau statut : plus souvent sur le banc que
sur le gazon. « Il me reste trois mois de contrat. Jespère que le mois
de mai arrivera vite. Comme ça, tout le monde sera content », avait-il
bougonné avant le « clasico » contre Marseille.
Comme souvent avec le PSG, la défaite tourne au psychodrame. Une
centaine de supporters parisiens, sur les 600 présents au stade de la
Route-de-Lorient, ont quitté lenceinte rennaise en signe de
protestation en plein match. Les supporters parisiens des deux kops,
Auteuil et Boulogne, avaient déjà effectué la grève des encouragements
et boycotté le premier quart dheure des matches au Parc des Princes
début décembre. Le bus des joueurs a été pris à partie par une
quarantaine dentre eux.
ky