Tout d'abord, en comparant la saison dernière à celle-ci, le milieu droit parisien avoue que l'exercice 2008/2009 a été plutôt bien réussi, mais il dénigre le fait de ne pas s'être qualifié pour l'Europa League : "Oui, par rapport à la saison passée où on a eu pas mal de frayeurs en
manquant de descendre en Ligue 2. Mais non, parce qu'en tant que
footballeurs et joueurs ambitieux que nous sommes, on ne peut pas se
satisfaire de cette 6e place." Une cause à se désarroi ? Pour lui, la ferveur médiatique qui entoure le club de la capitale a été préjudiciable aux rouges et bleus pour la fin de saison : "L'environnement du PSG fait qu'il y a toujours quelque chose au
quotidien, et qu'au final ça déstabilise le club. Maintenant je ne sais
pas si cest la cause directe de notre 6e place, mais ce qui est sûr, c'est quil aurait été préférable dattendre la fin du championnat pour
dire tout ce qui s'est dit."
Ensuite, il passe en revue la communication de Paul le Guen, tant décriée par les supporters parisiens ainsi que les médias : "Il y a des joueurs qui n'ont pas besoin qu'on leur parle
au quotidien, mais il y en a d'autres qui ont besoin qu'on leur dise
les choses quand ça va ou pas. C'est vrai que ça aurait peut-être pu
changer certaines choses. Mais je ne pense pas que la communication
soit dans la nature du coach. C'est quelqu'un d'introverti, d'assez
discret. Il s'exprime quand il faut s'exprimer mais il n'en dit pas
plus."
Puis enfin, il évoque l'annonce du départ de son entraîneur et ses conséquences : "Après l'officialisation de son éviction, il sentait qu'il n'avait plus
la même autorité sur le groupe. Il l'a d'ailleurs fait savoir à tout le
vestiaire à deux ou trois journées de la fin du championnat, sans viser
qui que ce soit en particulier. Il sentait que le groupe n'était plus
aussi réceptif qu'avant, et il nous a mis en garde à plusieurs
reprises. Il nous a dit qu'il fallait que chacun mette ses états d'âme
de côté, que tout le monde devait tirer dans le même sens car on se
battait tous pour un club, pour un maillot¦ Cela na pas suffi."