Au milieu dun plateau pas vraiment attrayant, ce PSG-Nancy fait indéniablement figure daffiche. Car au-delà dun duel entre pensionnaires de L1, il sagit surtout dun affrontement entre deux anciens vainqueurs. En 1995, 1998 et 2008 pour Paris. En 2006 pour lASNL. Cest donc peu de dire que les deux équipes éprouvent un attachement particulier à la compétition. Ah¦la Coupe qui permet bien souvent doublier lespace de quelques heures les affaires courantes du championnat. On se souvient bien sûr du parcours du PSG lan dernier et de cette fin en apothéose face à Lens alors que le club luttait pour sa survie.
Pour Nancy, cest lUEFA qui a servi déchappatoire après un début de saison compliqué. Revenus dans le ventre mou français après leur deux derniers succès, les Lorrains sont dailleurs toujours invaincus sur la scène européenne. Dans ce duel déquipes de coupe, le PSG risque donc de trouver à qui parler. Un Paris retrouvé après sa victoire face à Lille dimanche (1-0) ? Rien nest moins sûr.
Les Parisiens ont certes stoppé lhémorragie après deux revers de suite, mais toutes les interrogations ne sont pas levées pour autant. Loin de là. Face au LOSC, le PSG a encore été laborieux. Si dans lenvie et létat desprit les coéquipiers de Rothen ont rassuré, la fébrilité défensive a de nouveau inquiété. Il faut dire quentre les blessures et les méformes, les charnières se succèdent du côté de la Porte de Saint-Cloud. Un coup Sakho, un coup Bourillon, un autre Traoré. Le tout aux côtés dun Camara très loin de son meilleur niveau, il y a vraiment de quoi en perdre son latin.
Une fois nest pas coutume, Le Guen tâtonne. Il a dailleurs dores et déjà annoncé son intention de procéder à un soupçon de turn-over face aux Lorrains. Certains choix seront forcés puisqu'en raison d'une légère blessure à l'épaule, Mickaël Landreau devra laisser sa place dans les buts à Apoula Edel. Lentraîneur francilien peut toutefois se consoler. Il nest pas le seul à avoir des soucis défensifs. Macaluso suspendu, Ouaddou et Sami blessés, Pablo Correa ne dispose plus que dun seul véritable défenseur central de métier pour se rendre dans la capitale. Voilà qui devrait faire la part belle aux attaquants. Et ce nest pas les spectateurs du Parc des Princes qui sen plaindront, eux qui ont vu les deux derniers PSG-Nancy se soldés par un 0-0¦
