Les joueurs de Le Guen, pourtant réduits à dix, n'ont fait qu'une bouchée des Nordistes. En demie, les Parisiens auront une belle carte à jouer face à Auxerre.
«ICI, c'est Paris ! » Aphones depuis des semaines, les supporters du PSG ont retrouvé de la voix pour saluer la qualification de leur équipe pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue, après leur probante victoire sur Valenciennes (4-0), hier soir, au Parc des Princes. Trois jours après avoir étrillé Lens en championnat (3-0), le stade de la Porte de Saint-Cloud a vécu une nouvelle soirée de liesse, si rare en 2007. Héros de ce début d'année avec un deuxième doublé en deux matchs, Amara Diané symbolise ce PSG nouveau.
Le vent a tourné : tout semble désormais réussir au club de la capitale, qui marque quatre buts après s'être procuré six occasions franches, en tout et pour tout. Qu'il semble loin le temps ou les Parisiens tiraient dix fois au but et rentraient défaits au vestiaire. C'était pourtant encore le cas le mois dernier… « Lorsque tout se goupille bien, c'est plus facile », sourit Paul Le Guen.
Tout au long de la rencontre, une bonne étoile a brillé sur le Parc des Princes. Première minute, premier centre de Rothen, Sommeil commet une main dans la surface : penalty, transformé par Pauleta. Idéal. Il ne fallait pas arriver en retard puisque, cinq minutes plus tard, Yepes est expulsé pour un tacle en position de dernier défenseur sur Sebo. En infériorité numérique, le PSG tient paradoxalement les clés de son triomphe. « On a tous pris la parole pour se dire qu'il fallait attendre et on s'est mis à jouer en contre, comme à l'extérieur, raconte Sylvain Armand. C'est ce qu'on sait faire de mieux. »
« Ce serait bien de recevoir »
Acculés devant leur but, les Parisiens font le dos rond et laissent les Valenciennois vendanger leurs nombreuses occasions. Avant la mi-temps, Paul Le Guen décide de remplacer Pauleta par Mendy et laisse Diané seul en pointe. Au retour des vestiaires, l'international ivoirien inscrit deux buts en six minutes. Parfaitement servi par Mendy, Rothen achève d'expédier son équipe vers une demi-finale alléchante, le 26 ou le 27 février.
On saura aujourd'hui, après le tirage au sort, si le PSG évoluera à domicile ou à l'extérieur. « Maintenant, on peut le dire : ce serait bien de recevoir », conclut Le Guen.