Paul Le Guen avait décidé de faire confiance à ses jeunes pousses contre Carquefou. Si la qualification est au rendez-vous, les satisfactions ont été rares. Hormis la confirmation Sakho et la surprise Boli.
Comme un symbole, le PSG sest sorti mercredi des griffes de Carquefou grâce à ses trois éléments les plus expérimentés. Une double parade décisive de Jérôme Alonso (35 ans) dans les arrêts de jeu a permis aux joueurs parisiens de préserver lavantage acquis à la 77eme minute grâce à Pauleta (34 ans), buteur sur un centre de Sylvain Armand (27 ans). Avant cela, les jeunes Parisiens sétaient montrés stériles face au bloc des amateurs. « Je suis convaincu de leur potentiel mais cest à eux de le démontrer à travers, par exemple, un match comme celui de mercredi, affirmait Paul Le Guen avant la rencontre. áa va être un test pour eux. Ils vont jouer devant un stade plein, dans un contexte un peu particulier, un match télévisé très regardé. Ce sera intéressant de voir leur comportement. » Revue de détails des satisfactions et des déceptions de la soirée parisienne.
Sakho, solide au postePlus jeune membre de la classe biberon du PSG, il est aujourdhui le seul à donner de réels gages à haut niveau. A tout juste 18 ans, Mamadou Sakho confirme son potentiel match après match. Rarement décevant, hormis à Rennes où il était passé complètement à travers, le capitaine des moins de 17 ans français est une des rares satisfactions de la triste saison parisienne. Etonnamment serein pour son âge, Sakho a parfaitement maîtrisé son sujet face à Carquefou. Solide dans ses interventions, il gagnerait à plus soigner sa relancer et se montrer moins nerveux. Mais Paris tient là un beau diamant à façonner.
Boli, la bonne surprise
Propulsé dans le grand bain suite à la blessure dEverton, Yannick Boli sest montré beaucoup plus intéressant que le Brésilien, qui confirme son statut derreur de casting. Armé de belles intentions, le neveu de Basile a beaucoup provoqué sur son côté droit. Il aurait même plus amené la décision plus tôt sans un contrôle un peu long sur un bon débordement le long de la ligne de but. A revoir.
Sankharé et Ngoyi, mention passable
Confier les clés de lentrejeu à un duo de 18 ans et demi de moyenne dâge relève toujours dun pari, pas vraiment gagnant mercredi. Sans livrer une copie désastreuse, Younousse Sankharé et Grandi Ngoyi se sont montrés trop fébriles et approximatifs pour dominer les débats. Ce fut surtout le cas du premier, dont les quelques dribbles manqués en milieu de terrain auraient pu être préjudiciables. La sobriété (discrétion ?) du second na pas été non plus dun grand secours pour faire la différence.
Arnaud et Ngog en stagnation
Auteurs de prestations intéressantes lors de leur promotion dans le groupe professionnel, David Ngog et Loris Arnaud peinent depuis à confirmer. Un peu seul sur le front de lattaque, Ngog na pas pesé sur la défense adverse, peu aidé il est vrai par lentêtement dArnaud à passer seul. A laise et tranchant balle au pied, Arnaud gagnerait à plus regarder ce quil se passe autour de lui. Ses raids latéraux stériles nont été à lorigine daucune action dangereuse en 70 minutes. Heureusement pour Paris, son « vieux » joker navait pas oublié ses habits de sauveur.