Vu le parcours dramatique des Parisiens en championnat, laffirmation de lentraîneur de Lyon Alain Perrin, après sa demi-finale face à Sedan, tombe sous le sceau de lévidence: «le PSG est une équipe de coupe». Une justification souvent avancée par les équipes qui réussissent quelques coups déclat dans une morne saison, mais qui, dans le cas du PSG prend une autre dimension.
«Un gardien magique»
Certes, en coupe de France, les Parisiens nont pas eu à affronter de grosses cylindrées, mais en Coupe de la Ligue ont dû écarter quatre équipes de Ligue1. Cette réussite sappuie dabord sur un état desprit: alors quen championnat, léquipe a parfois lâché prise collectivement, en coupe, les Rouges et Bleus ont su arracher la décision dans les dernières minutes, comme lors de la finale face à Lens et tenir coûte que coûte le résultat. Fabrice Fiorèse se souvient encore de larrêt miraculeux de Jérôme Alonzo en demi-finale face à Amiens.
A limage de sa défense en coupe, le portier parisien (titulaire samedi soir), nest pas toujours orthodoxe, mais diablement efficace. «Ils ont un gardien qui est magique devant le but, des attaquants qui ont retrouvé de lefficacité», avait dailleurs développé Alain Perrin après Sedan.
Buteurs aussi providentiels quinespérés
Cest là le dernier atout, la capacité des Parisiens à se transformer en buteurs aussi providentiels quinespérés, comme Yannick Boli, toujours face à Amiens, ou Bernard Mendy face à Lens. A la défense lyonnaise de trouver quel sera le détonateur samedi soir.