LA FAMILLE PSG est en état d'alerte. Salariés, joueurs,
staff, direction et supporteurs redoutent l'issue fatale d'une relégation en Ligue 2. Que faire
aujourd'hui ? Le président Alain Cayzac ne promet rien de « spectaculaire » pour les cinq derniers
matchs de cette saison.
« On ne va pas baisser les bras, il n'y a pas de recette miracle »,
dit-il. Et si la situation nécessitait des décisions radicales ? Nous proposons quatre scénarios
forcément spectaculaires, voire atypiques, pour tenter de sauver la maison PSG. Car, quand on
ne veut pas mourir, on tente l'impossible.
Remplacer Le Guen.
Le bilan du technicien parisien
est calamiteux. Si près de la fin de l'exercice, la solution qui consisterait à s'en séparer
peut paraître aberrante et inefficace. Pourtant, un précédent démontre le contraire : la saison
passée, à quatre journées du terme du Championnat de L 2, Louis Nicollin, le président de Montpellier,
n'avait pas hésité à changer d'entraîneur alors que son équipe était relégable. Rolland Courbis
avait été appelé à la rescousse à la place de Jean-François Domergue. Luis Fernandez rêve de
ce scénario. L'ancien entraîneur parisien serait « prêt à venir gratuitement » aider son club
de coeur. Après tout, lui ou un autre…
Changer de président.
Depuis qu'Alain Cayzac est à la
tête du PSG, le club ne s'est jamais aussi mal porté. Même s'il n'est pas sur le terrain, il
n'a pas su corriger les erreurs de la saison passée. Aujourd'hui, le PSG a besoin d'un discours
novateur et musclé pour le relancer dans ce laps de temps très court. Mais cette méthode n'offre
aucune garantie. On l'a vu avec Monaco qui a changé de président la semaine dernière mais a
été battu ce week-end par Toulouse (2-0). A la différence du PSG, l'ASM a tenté ce pari avec
40 points soit cinq de plus que le club de la capitale…
Restaurer la confiance des joueurs.
Pauleta et ses partenaires ont peu de certitudes dans leur jeu. Alors, le changement tactique
de Le Guen hier soir, avec un seul milieu récupérateur axial, peut déconcerter. D'autant que
ce réaménagement, avec Chantôme en soutien des attaquants, n'a pas été travaillé régulièrement
à l'entraînement. Dans ce contexte, l'entraîneur doit revenir à ce qui a marché et permis à
son équipe de gagner la Coupe de la Ligue et de faire des prestations correctes contre Strasbourg
(1-0). Une aide mentale de l'extérieur, type Yannick Noah, pourrait redonner confiance à des
joueurs qui ont pris « un coup sur la tête », dixit Cayzac.
Multiplier les soirées karting.
Trois jours avant la réception de Valenciennes (1-1) le 15 mars, joueurs et staff s'étaient
retrouvés pour une soirée karting à la Plaine-Saint-Denis. Cette initiative avait été appréciée
et avait ressoudé le groupe. Aujourd'hui, l'état du club nécessite de multiplier ces opérations
extra-sportives, avec, par exemple, des mises au vert qui éloigneraient l'équipe de son quotidien
parisien.