Désireux de ne pas faire durer le suspense, les Parisiens attaquaient la rencontre le couteau entre les dents et mettaient une grosse pression sur leurs hôtes, mais Chantôme était repris in-extremis par NDaw (7e), tandis que Pauleta était un peu court pour reprendre un ballon échappé par Richert (11e) avant de voir sa frappe détournée par le mur sur un bon coup-franc (11e). Le président Plessis, dont cétait le dernier match à la tête de Sochaux, avait beau avoir promis de doubler la prime pour ses joueurs en cas de victoire, ceux-ci étaient sur le reculoir et ce qui devait arriver arriva. Chantôme interceptait un bon ballon, lançait Diané qui trompait Richert dun tir croisé imparable (0-1, 22e). Sur un excellent coup-franc de Rothen lattaquant parisien était même tout près de doubler la mise de la tête (25e), mais le ballon passait de peu hors du cadre. Cela témoignait néanmoins de la domination des hommes de Paul Le Guen, à limage de cette nouvelle occasion signée Pauleta qui voyait sa reprise effleurer le poteau droit des cages doubistes (32e). Une frappe à ras de terre de Dalmat (42e) obligeait Landreau à un premier arrêt, le portier parisien intervenant également sur un tir dAfolabi (44e). Paris reculait un peu trop mais conservait son avantage et pouvait même doubler la mise sur un contre en toute fin de mi-temps mais Pauleta, bien décalé par Diané, ratait la cible (45e +1).
Paris reste en Ligue 1
Le break nétait pas fait mais Paris continuait de reculer dès lentame de la seconde période. Le ballon était abandonné aux locaux qui nen faisaient pas toujours bon usage, notamment à cause dun manque de précision rédhibitoire, à limage de ces frappes non cadrées dAfolabi (51e) et Isabey (56e). Les joueurs du PSG jouaient la montre, ce qui pouvait savérer très dangereux, dautant plus que les occasions de contre étaient rares. Pauleta faisait ses adieux au championnat de France et regagnait le banc, doù il assistait médusé à légalisation de Sochaux avec NDaw qui profitait dun corner pour placer une tête imparable (1-1, 74e). Les Parisiens étaient de nouveau sous la menace dune relégation, mais cétait plutôt logique tant le club de la capitale avait reculé et abandonné le ballon à ses hôtes. Diané sonnait néanmoins la révolte mais ses deux contre se heurtaient à la défense doubiste. Ce nétait que partie remise, après un ballon perdu par Afolabi, lattaquant parisien sarrachait pour pousser le ballon du bout du pied. Richert était battu et voyait le cuir franchir la ligne au ralenti (1-2, 79e). Ce nétait pas le plus beau but de la saison, mais sans doute le plus important pour le PSG qui conservait son avantage jusquau bout et assurait son maintien. Une victoire qui condamne Lens à un passage par la Ligue 2 mais qui permettra surtout au club de la capitale de ne pas vivre la plus grave crise de son histoire.