1. Aucune signification particulière
Le 24 juillet 1993, en ouverture de la saison à Bordeaux, le PSG sincline (1-0). Et devient à la fin de cette saison champion de France ! Lors de la saison 2003-2004, Paris enchaîne 3 défaites en 5 journées et termine dauphin de Lyon. Bref, les équipes du mois daoût ne sont
presque jamais celles de mai. Les quatre premières journées de reprise servent bien souvent de rodage alors que le marché des transferts, pas encore clos, agite la coulisse et peut déstabiliser certains joueurs en place. Cest quand arrive la Coupe dEurope, mi-septembre, quune formation se juge. Si dici là, le PSG patine toujours, cette fois ce sera grave.
2. Des niveaux de forme disparates
Le PSG a repris le 30 juin, avec pour seul renfort Hoarau. Mais ses principales recrues ont pris le train en marche. Sessegnon (suspendu à Monaco) sest entraîné pour la première fois avec son nouveau club le 14 juillet, Giuly la rejoint cinq jours plus tard et Makelele a foulé les pelouses du camp des Loges la première fois le 21 juillet. Pis : leur préparation a été perturbée par des blessures, arrêtant Hoarau dans son élan, Giuly manquant le tournoi au Portugal et Makelele, bien présent à Guimarães, ny disputant pas la moindre minute. Si Kezman débarque dans la capitale, le même phénomène se reproduira. Il faudra attendre la fin du mois daoût, voire le début du mois prochain, pour que le PSG affiche une condition physique homogène. Cest le seul défaut dun recrutement spectaculaire : les dirigeants ont mis trop de temps à concrétiser leurs priorités même si un transfert reste toujours une affaire compliquée.
3. Pas encore déquipe type
Paul Le Guen est parti sur une idée, avec notamment Sakho titulaire en défense centrale et a priori un 4-2-3-1 quand Sessegnon sera là. Il faudra alors décider de lattaquant unique (Kezman ? Hoarau ? Pancrate ? Luyindula ?). Rien ne dit aussi que Sakho sera encore le titulaire au mois de septembre. Paris aura peut-être recruté un nouveau défenseur ou Traoré ou Bourillon auront gagné leurs galons de titulaire. Le PSG donnera sa pleine mesure, quelle convainque ou non, quand une équipe type se dessinera durablement.