Forcément, Paul Le Guen a sa part de responsabilités dans la situation actuelle du club. Annoncé comme le sauveur lan passé, lancien entraîneur de lOL était parvenu à insuffler un supplément dâme à un groupe meurtri par la période Lacombe. Mais il na pas su enchaîner et vient de vivre 14 mois aux allures de calvaire. Mis à part ses choix tactiques discutables et ses mises à lécart de joueurs cadres incompréhensibles, il sobstine depuis le début de la saison à soutenir ses troupes, à leur trouver les meilleures excuses du monde. Sans jamais élever la voix. Sans jamais oser titiller lorgueil de ses joueurs. Pas plus tard que ce week-end, Le Guen tenait un discours positif à lissue dun triste match des siens à Rennes (2-0). Dans le même temps, Elie Baup, lui aussi en grande difficulté avec Toulouse, nhésitait pas à se montrer un brin agressif envers ses poulains. Le contraste est saisissant. Une sorte de fatalité et de résignation est même en train de gagner tout le club. Le mot révolte ne semble même plus faire partie du vocabulaire parisien. Un changement de ton semble vraiment nécessaire.