Une frappe cadrée pour Diané, une autre pour Pauleta et un but au compteur. Les statistiques du Paris-SG contre Monaco inspirent une double lecture. Si le club de la capitale se montre toujours aussi réaliste, il n'arrive pas à se procurer des occasions. Trop prévisibles ou sevrés de ballons, ses attaquants ont longtemps buté sur le bloc mis en place par Ricardo avec Almiron et Pokrivac placés juste devant la défense. Il a finalement fallu attendre un exploit de son Ivoirien, qui s'est joué de Modesto d'un petit pont juste avant la mi-temps, pour lui éviter de rendre une onzième copie vierge cette saison. Très attendu pour son retour dans le onze titulaire, Pauleta n'a, lui, pas influé dans le jeu. Son manque de vitesse et son attentisme constituent toujours un handicap de taille lorsque sa formation est opposée à une équipe qui se découvre peu, comme ce fut le cas samedi. «Il faut qu'on ait plus de personnalité dans notre jeu, pour être plus conquérants», admet Paul Le Guen, qui n'a cependant pas voulu «disserter» sur les lacunes offensives de ses joueurs, sûrement car il a «(ses) idées sur la question». Ses réponses sont attendues mardi contre Auxerre en demi-finale de la Coupe de la Ligue.