A limage dune formation coupée en deux sur le terrain, le vestiaire
du PSG semble aujourdhui scindé en deux. Dun côté, les cadres
(Makélélé, Giuly, Camara) qui nétaient pas franchement des pro-Le Guen
et qui nont pas poussé pour sa reconduction. De lautre, ceux
(Landreau, Rothen, Armand) qui nont jamais caché leur soutien à
lentraîneur breton. Jeudi, Armand sest dailleurs laissé aller à un
accès de franchise teinté de dépit. « Jai été consulté (NDLR : à propos du départ de Le Guen) , mais pas écouté. Je men doutais », a déclaré le latéral gauche.
du PSG semble aujourdhui scindé en deux. Dun côté, les cadres
(Makélélé, Giuly, Camara) qui nétaient pas franchement des pro-Le Guen
et qui nont pas poussé pour sa reconduction. De lautre, ceux
(Landreau, Rothen, Armand) qui nont jamais caché leur soutien à
lentraîneur breton. Jeudi, Armand sest dailleurs laissé aller à un
accès de franchise teinté de dépit. « Jai été consulté (NDLR : à propos du départ de Le Guen) , mais pas écouté. Je men doutais », a déclaré le latéral gauche.
Cet hiver, la formation parisienne avait pourtant facilement traversé
les turbulences liées au licenciement de léphémère président Charles
Villeneuve. Elle avait continué à enchaîner les succès, enregistrant sa
meilleure série en L1 (7 victoires et 1 nul). Aujourdhui, alors que
la Ligue des champions lui tend les bras, Paris affiche la même
fébrilité que lan dernier. Il nest donc guère surprenant de voir
Camara dégager un ballon dans son propre but ou Landreau effectuer une
sortie hasardeuse sur le second but auxerrois. Certes, rien nest
encore perdu, car Lyon, qui joue ce soir à Marseille, nest pas hors de
portée. Mais comme le résume Le Guen : « On a envie de tout faire pour
aller jusquau bout, après on ne maîtrise pas tout. » Et sûrement pas
lannonce du nom de son successeur qui pourrait ramener un peu de
sérénité.
Le Parisien