Paris fait la moue ce dimanche. L'euphorie d'il y a sept jours suite au succès à Marseille s'est estompée. Comme si la tonicité des Parisiens s'était envolée¦ Mercredi, contre Toulouse, Paul Le Guen avait noté que ses joueurs étaient fatigués, peut-être exténués par un déplacement nocturne entre la Prrovence et la capiutale dans la nuit de dimanche à lundi. Un nouveau voyage en avion sur la Côte d'Azur expliquerait-il à lui seul l'apathie francilienne au Ray ? Disposant cette fois du même temps de récupération que ses adversaires, qui ont eu un voyage à faire pour revenir de Caen cette semaine, les coéquipiers de Claude Makelele n'ont pas été plus fringants qu'en milieu de semaine.
A la mi-temps, Paul Le Guen leur a dit ce qu'il pensait de leur façon de faire, montrant même la porte de sortie à Chantôme et Hoarau. Et fait rare, Le Guen a ôté son masque d'entraîneur impassible pour laisser transparaître son énervement. « agacé », « énervé », le coach parisien a fait part de sa colère en salle de presse. « Je suis agacé. Les joueurs étaient mous, affirme Le Guen dans des propos repris sur le site de l'OGC Nice, je n'ai pas senti d'envie de faire un résultat en première période. Manque d'engagement, de détermination. Pourquoi ? Je ne me l'explique pas. Ce qui est sûr c'est que cela nous a énormément pénalisés. C'est terriblement énervant de voir que l'on s'y met trop tard, une fois que les choses sont déjà compliquées. »
Peu connu pour être un terrain de tout repos, le Stade du Ray a donc vu les Niçois, pourtant vite privés de leur meilleur attaquant Loïc Rémy, prendre la mesure de leurs adversaires dans une première mi-temps où les Parisiens ont vraiment été « mous » confirme Sylvain Armand sur le site du PSG : « On a commencé ce match en étant trop mous et on l'a payé cash. On ne va chercher d'excuses avec l'enchaînement des matchs¦ » Face à Lille, le PSG va donc devoir retrouver envie, abnégation et ce dès le coup d'envoi. Rudi Garcia, l'entraîneur losciste, entend bien aller chercher un dixième match sans défaite consécutif au Parc des Princes, et plus si affinités. La torpeur niçoise des Parisiens devra donc être remisée au placard : Paul Le Guen sait que face aux Mavuba, Balmont, Cabaye et autres Rami, il faudra des durs au mal¦