Suite et fin de l'enquete sur Charles Villeneuve, en effet les deux jours précédent grace au "parisien" vous avez pus découvrir des choses que vous ne saviez peut etre pas sur Charles Villeneuve, au jourd'hui voici les 2 dernières parties.
Partie 5 : Un homme de resaux.
CHARLES VILLENEUVE entretient avec brio un épais carnet d'adresses et se définit volontiers comme un « homme de réseaux ». Il bénéficie de solides contacts dans les milieux de la police, du renseignement, de l'armée et de la diplomatie. Le « club des meilleurs ».
Un mardi par mois, il se rend à Paris sur la péniche « les Flots » pour assister à la réunion du « club des meilleurs ». « La plupart de nos membres sont d'anciens officiers militaires qui sont passés ensuite dans la préfectorale », explique Paul Anselin, ancien maire de Ploërmel et fondateur de ce cercle qui recense quelque 25 fidèles. Parmi eux figurent Pierre Mutz, préfet de Paris et de la région Ile-de-France, Jean-Loup Chrétien, ancien astronaute, Henri de Castries, président du directoire d'Axa, Michel Roussin, ex-directeur de cabinet de Jacques Chirac à la mairie de Paris, Jean-François Hénin, homme d'affaires.
Des convictions de droite. Politiquement à droite, l'ancienne figure de TF 1, très lié à Etienne Mougeotte, avoue une proximité avec Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée. « C'est vrai qu'ils se connaissent. Mais de là à dire qu'ils sont très proches… » nuance un observateur qui connaît bien ces deux hommes. Le nouveau président du PSG admet également avoir été initié à la franc-maçonnerie – au sein de la Grande Loge nationale française (GLNF), la seule à représenter le courant spiritualiste en France -, « mais je ne pratique plus », corrige-t-il.
Le sport, le showbiz, la restauration, la police… Depuis qu'il évolue dans les milieux sportifs, il fréquente Arsène Wenger, le manager d'Arsenal, devenu un ami proche et un précieux conseiller. Et puis, il y a tous ceux pour qui il s'est un jour rendu disponible et qui lui vouent une sincère reconnaissance. Levon Sayan, le manager d'Aznavour, le remercie encore de « l'avoir invité au défilé du 14 Juillet ». « Je l'ai vu débouler un dimanche à l'hôpital pour me réconforter lorsque l'un de mes proches était malade », se souvient Guy Savoy, le chef étoilé, chez qui il a ses habitudes. Charles Pellegrini, l'ex-patron de l'Office central de répression du banditisme, remarque qu'il « sait tirer un avantage professionnel de chaque situation. C'est un fêtard, mais il garde toujours sa petite lumière du boulot allumée. C'est pour cela que certains lui reprochent d'être quelqu'un d'intéressé. »
Tifosi