A la veille d'un périlleux déplacement à Nancy, Antoine Kombouaré est revenu en conférence de presse sur la préparation et les enjeux du match face aux Lorrains, ainsi que sur la situation actuelle du Paris Saint-Germain.
Il parle d'abord sur la façon d'aborder la rencontre en s'appuyant sur les bonnes choses vues à Lyon, mais en évitant de commettre les habituelles erreurs défensives, aussi il convient de se ressaisir au niveau mental. « Il y a des choses à faire évoluer de façon à ce qu'on retrouve la victoire surtout », confie le Kanak pour qui : « en championnat, il y a certaines choses qui sont bonnes, mais surtout il faut retrouver notre efficacité et il faut gagner ». « Si je m’appuie sur le match de Lyon, il y a eu de bonnes choses, mais cette rencontre s’est soldée par une défaite. Donc s'appuyer sur les bonnes choses à Lyon, notre dernier déplacement en championnat et puis surtout ne pas prendre de but parce que c'est ce qui nous fait défaut », résume le coach parisien.
Pour renouer avec la victoire il faudra retrouver des vertus que les joueurs de la capitale ont perdu et produire du jeu comme le souhaite Kombouaré depuis le début de la saison. « Je continue à penser que pour gagner des matches il faut bien jouer mais je serai très content demain si on faisait un mauvais match mais qu'on gagne, et je serai même très ravi », glisse t-il, car la victoire permettrait de retrouver la confiance qui fait défaut depuis le début de l'année 2010. « Il faut gagner. C’est ce que nous avons réalisé mardi face à Vesoul. C’était très important. Ensuite, il y a les discours, le travail à l’entraînement et il faut également changer certaines petites choses. Le plus important reste cependant de répondre présent pendant les matches et il faudra le faire dès samedi », martèle le Kanak.
Le technicien parisien pourra s'appuyer sur la satisfaction ramenée de Vesoul avec la victoire en Coupe de France et sur le discours ambitieux de Ludovic Giuly, pour qui la saison est loin d'être terminée. « C’est bien, je suis content de l’entendre dire. Je suis toujours dans cet état d’esprit. Quand on n’est pas bien classé, on s’exprime moins, mais on essaye surtout de passer aux actes et d’arrêter l’hémorragie, cela a été le cas contre Vesoul où nous nous sommes qualifiés pour les quarts de finale de Coupe de France. Maintenant, il faut repartir de l’avant en championnat », déclare le coach.
Retour dans l'est de la France mais à Nancy cette fois, pour le compte de la 24ème journée de Ligue 1. Kombouaré dresse le portrait de l'équipe lorraine : « C’est un adversaire qui a pris 4 points sur les 6 possibles. Derniers matchs en date c'était donc à domicile contre Lorient, ils ont gagné 1-0 difficilement mais ils ont gagné et puis le dernier match ils sont allés faire match nul à Sochaux. Ils doivent gagner le match, ils mènent 1-0, ils ont plusieurs situations pour aggraver le score et Sochaux est revenu en fin de rencontre. C’est un adversaire qui a retrouvé des couleurs et donc il va falloir faire un grand match samedi ».
Comme le disait le président Robin Leproux, il convient de prendre maintenant les matchs les uns après les autres, car les objectifs de début de saison sont loins…« Les temps sont durs, on s'accroche, on va se bagarrer, on sait qu'il y a des soucis, des difficultés, mais c'est ce que j'ai dit aux joueurs. Maintenant si on arriver à surmonter ça, on sera très très bons, on sera très très forts », estime "casque d'or"
Malgré la situation catastrophique du club de la capitale on a vu tout de même des sourires sur certains visages, cela est-il pour évacuer la pression ? « Mais non, je ne sais pas mentir moi, je ne vais pas raconter de conneries, donc voilà ce que je vis aujourd'hui, il y a des soucis je ne l'élude pas », en convient Kombouaré mais « il y a des problèmes, il y a de la tension, vous (les journaliste) êtes là pour les relater, c'est bien c'est votre boulot, mais nous par contre on n'a pas le choix, c'est des situations où il faut qu'on montre du caractère ».
L'ancien entraîneur valenciennois compte sur la motivation de ses troupes et sur la force de caractère de ses cadres pour remonter la pente et ne pas se focaliser sur les tensions qui règnent autour du club de la capitale et la grogne des supporters. « On ne va pas se plaindre surtout pas, moi je ne me plaindrais jamais. J'ai la chance de faire un métier que j'aime, j'adore mon métier et c'est dans les problèmes qu'il y a en ce moment qu'on voit si on a du caractère, mais surtout si on est capables de faire face aux problèmes en trouvant les solutions pour gagner des matchs, c'est l'essentiel », confie le coach des rouge et bleu.