Renvoyé de l'Equipe de France après ses insultes envers son coach Raymond Domenech lors du Mondial, Nicolas Anelka s'est enfin exprimé après plusieurs semaines de silence.
Concernant ces insultes, le buteur de Chelsea n'a fait que confirmer l'ambiance chaotique régnant dans les vestiaires tout au long de la compétition : "Si ce n'est pas par moi que tout s'était précipité, cela serait arrivé par quelqu'un d'autre. Ca devait exploser", a t-il confié au journal France Soir.
L'ancien Parisien en a profité pour féliciter Jérémy Toulalan pour ses propos tenus quelques jours auparavant dans la presse. Le milieu de terrain Lyonnais a en effet confirmé la solidarité du groupe dans la grève en admettant également être à l'origine de la lettre lue par Raymond Domenech le jour-même : "On était tous dedans. Il n'y avait pas de meneurs et de suiveurs, de gentils et de méchants. On est tous responsables à partir du moment où personne n'a rien dit", avait déclaré Jérémy Toulalan, ce à quoi Nicolas Anelka a répondu : "Il faut une forme de courage et un gros mental à Jérémy pour assumer cela. Je suis fier d'avoir joué avec lui et avec toute l'équipe de France. Tout le monde, je dis bien tout le monde était solidaire. Marc Planus vient à son tour de le reconnaître. Dans cette affaire de mutinerie, tout et son contraire a été dit. S'il y avait des joueurs qui voulaient s'entraîner, qu'ils parlent maintenant. Mais je suis certain à 100% que personne ne le fera", ajoutant au passage ne pas avoir prononcé les termes utilisés en "Une" de l'Equipe, à l'origine de toute la polémique, sans pour autant divulguer les véritables propos.
Pour terminer, l'ex-Madrilène s'en est pris à Bixente Lizarazu, qui a critiqué les propos du joueur lyonnais : "Lizarazu, c'est qui ? Parce que lorsqu'il parle et qu'on l'écoute, on a l'impression d'entendre une légende vivante. En réalité, c'est juste un ancien joueur en manque de reconnaissance, frustré de la reconversion réussie de ses potes girondins Zidane et Dugarry. Tout ce qu'il a trouvé comme reconversion, c'est le torpillage. A-t-il oublié qu'il était à la Coupe du monde 2002 ?. Les Bleus malgré les meilleurs buteurs des championnats d'Angleterre, de France et d'Italie avaient été éliminés au premier tour sans marquer. Je n'avais pas été retenu dans la liste mais je m'étais abstenu de tout commentaire. Qu'il arrête de parler de respect : on a tous en mémoire la gifle adressée à son capitaine au Bayern Munich".
Des déclarations sans langue de bois…