A la veille d’un affrontement décisif entre Marseille et Montpellier pour l’attribution du titre de champion de France. Le meneur de jeu héraultais Younès Belhanda s’est exprimé dans les colonnes du journal L’Equipe au sujet du possible non-match de la formation olympienne.
Pour rappel, les groupes de supporters marseillais, South Winners 87 en tête, ont ouvertement demandé à leur équipe de laisser gagner Montpellier afin de permettre au club héraultais de prendre trois points d’avance en tête de la Ligue 1 sur l’ennemi parisien en vue du titre de champion de France. Déjà témoins d’une saison catastrophique de leur équipe préférée, les supporters du Vieux Port vivraient bien mal un sacre national du PSG. Bien décidés à encourager les Montpelliérains mercredi soir, ils sont d’ores et déjà en train de se prendre le bec avec le président du club Vincent Labrune qui assure de son côté que son équipe « jouera le jeu ».
Directement concerné par cette possible combine, le meneur de jeu du MHSC, Younès Belhanda a indiqué qu’il ne croyait pas à ce scénario: « Non seulement je n’y crois pas, mais ce serait débile de leur part de lâcher le match. Croire à ça, ce serait se mentir, ce serait un affront fait au foot. Maintenant, je pense que le report de ce match était inutile : ça les oblige à accumuler les matches avant la finale de la Coupe de la Ligue »
Younès Belhanda en a également profité pour rappeler son profond désir de remporter le championnat face au Paris-SG avec son club formateur : « On est dans un duel Paris-Montpellier. A huit matchs de la fin, on va tout faire pour garder cette place et finir champion. Celui qui ne le dira pas n’est pas ambitieux, ou superstitieux. Je ne suis ni l’un ni l’autre. Moi je suis un compétiteur, je veux gagner tous les matches et j’ai envie d’être champion. »
Confiant sur les chances de Montpellier de disputer la Ligue des Champions la saison prochaine, le président Loulou Nicollin a récemment annoncé que son joyau marocain serait intransférable au prochain mercato. Une situation qui ne déplait pas au numéro 10 héraultais comme il l’a indiqué : « Il me reste deux ans de contrat et c’est lui le patron. Et ce n’est pas une corvée de rester à Montpellier »