Présent ce samedi en conférence de presse à la veille du match face à Guingamp, Laurent Blanc n'a pas pu échapper aux multiples questions sur la défaite de son équipe contre le FC Barcelone et sur certains joueurs au centre des critiques.
Depuis la défaite 3-1 ce mercredi soir face au FC Barcelone, le PSG est acculé de critiques provenant de toute part. Et pour couronner le tout, en finissant deuxième de son groupe en Champion's League, le club parisien a toutes les chances de tomber sur un très gros club ce lundi lors du tirage au sort pour les 8èmes de finales à l'image du Real Madrid ou encore du Bayern Munich. Après tout ça, Laurent Blanc n'avait que très peu de chance de ne pas subir un florilège de questions lors de son entrée en conférence de presse. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y aura répondu sans détour.
Le coach parisien s'est tout d'abord exprimé sur son choix contesté et contestable de faire sortir Marco Verratti, pourtant très bon jusque là, à la 60ème minute du match. «Oui, j'ai peut-être fait une erreur en le sortant…» a avoué le Cévenol. Puis, il a répondu aux questions faisant état d'un statut particulier accordé à Thiago Silva et Thiago Motta malgré leurs denières performances très moyennes. «Non, Thiago Motta et Thiago Silva ne sont pas intouchables. Il faut redonner confiance à Thiago Silva. Ce n'est pas l'environnement qui va l'aider donc le club doit l'aider à surmonter ce moment difficile. C'est notre capitaine. Je ne suis pas sûr que le meilleur moyen soit de le mettre en concurrence. Il a les qualités, il faut lui redonner confiance.». Le brésilien appréciera.
Enfin, l'entraîneur parisien a tenu à faire face au PSG-bashing perdurant depuis mercredi. Si il ne nie pas sa responsabilité dans la défaite de son équipe, il veut retenir également le positif dans cette rencontre. «Il y a eu des choses négatives à Barcelone. Je suis le premier à le reconnaitre. Mais il y a aussi eu des bonnes choses. Avoir par exemple 7 occasions franches contre Barcelone, c'est beaucoup, il ne faut pas prendre que le négatif» a assuré le coach du club de la capitale avant de parler du projet parisien «Vous me parlez d'un coup d'arrêt pour le club. Mais le club vise une victoire en Ligue des Champions dans le futur. Le futur, cela veut dire ce que ça veut dire. Barcelone a mis 60 ans avant de gagner sa première Ligue des Champions, alors… Bien sûr, si cela arrive cette année, on ne va pas dire non. Cela prend du temps pour construire un grand club, une grande équipe et avoir de grands résultats. (…) Oui, il y a peut-être des clubs qui sont encore plus grands que le PSG, aujourd'hui.» a conclu Blanc.
Si l'on peut ne pas être en total accord avec les méthodes de Laurent Blanc, difficile de lui donner tort sur ce coup là.