
Mathieu Bodmer a accordé une interview au Parisien aujourd’hui dans laquelle il évoque la rencontre face au leader du championnat, l’absence de Makelele parmi l’effectif, les soi-disant problèmes d’egos dans le vestiaire mais aussi l’arrivée de Pastore.
Pour commencer, l’ancien Lyonnais évoque ce match de ce soir face à Montpellier, à la Mosson. Un match qui fera office de premier vrai test pour le club de la capitale : « C'est un bon test contre un club qui n'a perdu qu'un match à Lyon à cause d'un super Hugo Lloris. Cette équipe est bien en place défensivement et elle manie bien le ballon. Un nul serait déjà une bonne chose même si on y va pour les trois points et pour continuer à avancer le plus vite possible. »
En prenant sa retraite de joueur professionnel la saison dernière, Claude Makelele manque au sein de l’effectif parisien. Malgré cela, Bodmer estime que d’autres joueurs sont capables de rassembler et d’installer une cohésion au sein du groupe comme le faisait si bien l’ancien capitaine parisien : « Non, c'est un faux problème. Claude avait une grande importance. Mais plusieurs personnes peuvent le remplacer. Il y a des nouveaux joueurs comme Lugano, qui peut l'être une fois qu'il parlera français. Après, c’est vrai, Claude et Greg Coupet nous manquent un peu car ils savaient rassembler. Pour gagner, il faut une bonne ambiance. C'est à d'autres d'organiser des repas et des soirées pour la cohésion et faire en sorte que personne ne s'égare. »
Hier, Robert Pires avouait dans le Parisien qu’il voyait bien Mathieu Bodmer comme leader du groupe parisien. A ce sujet, le milieu parisien avoue : « C'est toujours plaisant quand cela vient d'un joueur comme Robert. Ce n'est pas ma nature première de mener un groupe, même si je suis capable de le faire puisque je m'occupe de 3 000 licenciés dans mon club à Évreux (il en est président). Je suis plutôt favorable à un pouvoir partagé dans l'équipe entre cinq ou six joueurs afin que chacun amène sa pierre à l'édifice. Il faut plutôt gérer l'équipe à plusieurs. »
Dès la fin du match entre Paris et Nice, les médias se sont fait une joie de commenter la soi-disant chamaillerie entre Nenê et Gameiro. Une guerre des egos pourrait même finir par éclater selon certains journalistes. Mathieu Bodmer voit les choses autrement : « C'est un faux problème, entre nous on vit bien et les recrues ont un bon état d'esprit. Entre Nene et Gameiro, c'était simplement une incompréhension car c'est à Nene de tirer les penaltys normalement et Kevin (Gameiro) pensait que c'était à lui parce que la faute avait été commise sur Nene. Après il y a du caractère dans l'équipe, c'est bien. Ceux qui viennent d'arriver veulent prouver. »
L’arrivée cet été de Javier Pastore aurait pu pousser Mathieu Bodmer sur le banc. Mais sa polyvalence et les blessures dans les rangs parisiens ont changé la donne : « Il ne faut pas se mentir, quand Pastore est arrivé, je savais qu’on n’allait pas le laisser sur le banc ! Mais ça ne m'a pas posé plus de problèmes que ça. Je suis polyvalent et je peux évoluer milieu défensif où je prends du plaisir à être derrière une telle ligne d'attaque. Avec des joueurs comme Pastore, ça met aussi en valeur mon jeu. Mon objectif est de remporter des trophées en fin de saison avec le PSG, et ce même si je joue moins. »