Le match de mercredi ainsi que l’après match face à Boulogne (victoire 5-2 des protégés de Kombouaré) restera sûrement dans les annales. Pour une fois ce ne sera pas un fait de jeu ou encore une décision arbitrale mais plutôt un incident inhabituel dans les vestiaires qui sera à retenir. En effet Bruno Dupuis, directeur sportif de Boulogne, légèrement énervé par la lourde défaite que son équipe venait de concéder, a asséné un violent coup de tête sur le directeur de la communication parisienne (Bruno Skropeta).
Selon des membres du staff parisien Dupuis était en état d’ébriété. Skropeta à la suite de cet incident a passé un scanner et souffre d’une fracture du nez. Il devra subir une opération programmée mardi prochain. « Contrairement à ce que dit M.Dupuis, je n'ai pas eu d'attitude déplacée à son égard », explique Skropeta, qui a déposé plainte dans la foulée pour «violences volontaires». « Au contraire, j'ai calmé Mamadou Sakho qui était énervé après les insultes de ce monsieur. Je n'accepte pas ses excuses ».
Pourtant une telle chose aurait pu être évitée si la ligue avait pris des sanctions, car ce n’est pas le coup d’essai de Dupuis. En effet Dupuis a déjà eu une vive altercation avec un membre de l’encadrement lillois lors de Boulogne Lille (2-3) le 4 octobre.
« Nous serons très vigilants sur la suite donnée à cette affaire. J'ai prévenu Frédéric Thiriez, nous confie Robin Leproux, le président du PSG. C'est consternant qu'un énergumène d'un club agresse, parce qu'il est contrarié, un dirigeant d'un club visiteur. D'autant que M.Dupuis a été lâche en niant tout au départ ». Le patron parisien attend une sanction lourde telle qu’une «interdiction de stade» ou une suspension des fonctions du dirigeant nordiste.
« La ligue prendra la sanction qu'elle juge la meilleure et on ne la commentera pas, poursuit Jacques Wattez, le président boulonnais. Je ne compte pas me séparer de Monsieur Dupuis. On l'a sanctionné. Nous sommes désolés. Bruno s'est excusé ».