Le journaliste sportif Bruno Roger Petit est revenu sur son blog sur la victoire 2 à 0 du Paris Saint-Germain samedi après midi contre Bastia et il a évoqué le mauvais geste de Brandao.
« Le geste insensé de Brandao à l’égard de Thiago Motta a une vertu : il permet de saisir ce qui sépare le footballeur de grande classe, prince des pelouses, de l’enfant barbare qui n’a jamais quitté sa cour de récré. Brandao pourra brandir toutes les excuses du monde, il est impardonnable. Ce coup de tête, prémédité et sauvage, est en réalité un aveu d’impuissance. On comprend à travers lui pourquoi Brandao n’a jamais été un très grand joueur de football… Par contraste, le cas Brandao, rapporté à la situation de Cavani, permet de mesurer combien l’attaquant du PSG est un très grand footballeur. Hier, après la sortie de Ibrahimovic, victime d’une étrange blessure selon les mots de Laurent Blanc, l’avant uruguayen s’est retrouvé dans la pire des positions possibles. Discuté, contesté depuis des semaines, il n’avait d’autre choix que de marquer pour marquer les esprits. Il s’est donné les moyens d’affronter l’épreuve en grand seigneur, finissant par inscrire l’un de ces buts que l’on aime tant applaudir au Parc des Princes. Cavani s’est hissé au-dessus de lui-même pour marquer un but digne de Cavani là où Brandao est resté digne de Brandao. »