Le journaliste Bruno Roger-Petit a confirmé sur son blog les propos de Pierre Ménès insinuant que l'entraîneur président aurait les mains liées.
« Il semblerait que Laurent Blanc soit un entraîneur aux mains en partie liées. On lui reproche d’être trop gentil avec la Thiago team, Motta et Silva, persistant à les faire jouer alors que, peut être, leur place seraient sur le banc, en attendant de revenir au plus haut niveau, que sans tarder, Pierre Ménès, qui connait bien son Laurent Blanc, répond : « Il faut demander à Nasser ». Cette saillie a le mérite de la clarté. Si l’on comprend bien, Laurent Blanc ne serait pas à 100% l’entraîneur du PSG mais devrait composer avec le président Al-Khelaïfi. On comprend alors la position compliquée de Laurent Blanc, pris en tenaille entre un président qui a ses exigences et un vestiaire qui parait prêt à le contester, fort du soutien présidentiel. Et de penser à ces échos, entre rumeurs et informations, sur le peu de relation qu’entretiendraient les Brésiliens du club, Motta et Verratti en appui, avec Laurent Blanc. La distance. Le manque de dialogue. L’incompréhension parfois. Et l’on pressent que si un résultat décevant devait survenir, tôt ou tard, la situation de l’entraîneur parisien n’en serait que plus compliquée encore. Dugarry est parfois injuste avec le PSG, mais il n’a pas tort de pronostiquer une sorte de crise si le club parisien, se retrouvait éliminé dès les 1/8e de finale de la Ligue des Champions… Étrange paysage parisien, de la contemplation duquel il est tentant de conclure qu’une crise est possible. Ou pas. »