Sur son blog, le journaliste Bruno Roger Petit s'est confié suite à la défaite du Paris Saint-Germain face à Barcelone 3-1. Le journaliste évoque sans match sans tabout et s'en prend aux joueurs.
BRP a déclaré « Cavani ? Encore un match raté. De mauvaises inspirations. De mauvais choix. « Le PSG n’a pas acheté le bon Uruguayen ». Sirigu ? hésitant. Inconsistant. Et cette main si molle sur le second but de Suarez. Qu’il continue comme ça, et il finira remplaçant de Lloris. Van der Wiel ? Humilié par Neymar. Digne successeur du Jallet des mauvais jours. A côté du match. De la plaque. De la pelouse. David Luiz ? Porté par une « jambe en plastique ». Deux petits ponts de Suarez. 25 millions le petit pont. Lavezzi ? Il court, il court, mais le furet revient toujours bredouille.
Et tant pis si Cavani n’a jamais été servi dans de bonnes conditions par un milieu de terrain ou Cabaye et Rabiot n’ont pas été à la hauteur de Verratti et Thiago Motta. Et tant pis si Sirigu a été victime des défaillances, aussi, de Marquinhos et Maxwell, incapables de stopper Suarez sur le deuxième but de Barcelone, celui qui achève le PSG. Et tant pis si Lavezzi s’est retrouvé isolé, lui aussi victime de la défaillance ce Cabaye et Rabiot. Et tant pis si Van der Wiel est victime, sur le premier but de Neymar, d’une perte stupide du ballon par Rabiot, alors qu’il monte en soutien et se fait prendre à revers. Et tant pis si David Luiz est aligné en remplacement de Thiago Silva en dépit du bon sens, sortant d’une blessure, alors que Camara, sérieux et appliqué, aurait sans doute fait mieux que lui.
Oui, ces joueurs ont fait faillite, mais comme leurs petits camarades qui, eux, échappent aux plus vives critiques. A Chelsea, le PSG avait gagné en grande équipe. Face à Barcelone, il a perdu en petite équipe. Et cette équipe ne se réduit pas aux seules errements de Cavani, Lavezzi ou David Luiz.
Oui, faillite collective. De bout en bout. De Laurent Blanc à Sirigu. De Cavani à Maxwell. De Cabaye à Rabiot. De Marquinhos à David Luiz. De Lavezzi à Pastore. Il a manqué au PSG le supplément d’âme qu’il avait affiché contre Chelsea à Stamford bridge. Chacun a fauté. Chacun est responsable. Tous sont coupables. Et Laurent Blanc avec. »