Pour le journaliste Bruno Roger Petit, les nouvelles règles du Fair-play Financier ont transformé la Ligue des Champions en une Ligue fermée .
Et les plus embêtés dans l’histoire, c’est le Paris Saint-Germain qui s’est vu obligé de limiter ses dépenses « Si ce n’est pas un complot, ça y ressemble. Empêché de recruter librement par l’UEFA de Michel Platini pour cause de fair-play financier, le PSG a été réduit de fait au rôle de spectateur du mercato estival. Empêtré dans des contraintes sans nom, le club parisien devra se contenter du transfert de David Luiz et puis c’est tout. Et pendant ce temps, la concurrence européenne s’en est donné à cœur joie, écrit le journaliste sur son blog. L’UEFA demeure passive et bienveillante. C’est que le FPF repose sur l’observation du compte d’exploitation et non de l’endettement… Ainsi le Real Madrid et le Barça, avec des dettes de 530 et 300 millions d’euros peuvent faire joujou comme ils l’entendent, parce que leur bilan est équilibré depuis ces dernières années. (…) Il est patent que la Ligue des Champions, qui devient une Ligue fermée de fait, à mesure que passent les années, parait devenir l’exclusivité de six ou sept clubs réellement susceptibles de la remporter. Il est vrai que, si l’on y regarde bien, le PSG et Manchester City, ciblés par le FPF de l’UEFA bousculent soixante ans de suprématie européenne établie. (…) A n’en pas douter, le PSG (comme Man City) paiera cette saison le prix de cette injustice. Si personne ne parait en mesure de le priver d’un nouveau titre de Champion national (et encore…), il est évident qu’il lui sera difficile, avec un effectif réduit au minimum, de passer le stade des quarts de finale de la Ligue des Champions. Un an de perdu dans la marche forcée vers les sommets européens. Un an de trop ? »