Dans son billet quotidien, Bruno Roger-Petit évoque la rencontre de mercredi face au FC Chelsea.
« Sans forcer, le PSG a gagné à Nice. Et trois points de plus. Et le titre qui n’est plus loin. Et Chelsea en approche. Le PSG va aborder son plus important match de la saison en toute sérénité. Du coup, de manière paradoxale, la pression qui s’exerce sur Laurent Blanc est maximale. Jamais depuis l’épopée victorieuse de 1996, en Coupe des Coupes, le PSG n’a abordé un rendez-vous européen de haute volée dans des conditions aussi idéales. Physiquement, tactiquement, techniquement, psychologiquement, le PSG est au sommet de son art. Pour tout dire, Mourinho, l’entraineur de Chelsea, n’a pas tort quand il avance l’idée que le club parisien est le favori. Compte tenu du contexte, c’est une réalité. Laurent Blanc joue très gros. Si, par malheur, le PSG était éliminé face à Chelsea, Mourinho, Eto’o, Terry, Lampard, Cech, Oscar et Hazard, l’entraineur parisien ne pourrait pas plaider le petit contre le gros. Parce que Ibrahimovic, Cavani, Thiago Silva, Thiago Motta, Sirigu, Verratti, Matuidi… En vérité, du point de vue des actionnaires du PSG, compte tenu de leurs ambitions et de leur plan de marche vers un triomphe européen, la victoire contre Chelsea est un impératif. Laurent Blanc n’a pas droit à l’erreur. Une élimination ? Et Blanc passera aussitôt pour celui qui n’a pas fait gravir au PSG la marche supplémentaire qu’il devait gravir cette saison. Une qualification ? Et Blanc aura hissé le PSG à son rang, s’élevant lui-même au degré supérieur, conquérant enfin ses galons de maitre stratège européen. On pardonnera aux joueurs plus facilement qu’à l’entraineur. Pour Laurent Blanc, ce PSG-Chelsea, c’est plus qu’un match. Bien plus. C’est le destin d’une vie d’entraineur qui se joue. Et celui du PSG avec. » a analysé le journaliste dans des propos relayés par Canal-supporters.