Les Lensois sont en finale, et, derrière eux, leurs indéfectibles
supporteurs brandiront encore et toujours leurs étendards. Ils en ont
pourtant bavé cette saison, les fidèles du Racing, témoins bruyants
mais impuissants des mauvais résultats de leur club qui nest toujours
pas assuré de jouer en Ligue 1 la saison prochaine.
Cest donc tout
un peuple qui espère une réhabilitation et rêve de chanter sa fierté à
lissue de cette drôle daffiche pour un rendez-vous de cette envergure.
Le RC Lens, dix-septième du championnat, qui affronte le PSG,
dix-huitième, cest la rencontre entre deux clubs populaires mais en
mal de résultats, deux malades du foot français qui trouveront
peut-être dans cette finale un remède miracle à leur vague à lâme.
Car on nose même pas imaginer dans quel état moral se retrouvera le
perdant pour affronter une fin de saison hantée par le spectre de la
relégation. « Si on a le mental pour gagner face à Lens, on aura le
mental pour se maintenir », annonce dailleurs linternational parisien
Jérôme Rothen.
Dans les deux clubs, le discours des staffs
techniques tend néanmoins à dédramatiser les conséquences du match de
ce soir, même si, côté parisien, on admet ne pas savourer cette finale
à sa juste valeur.
Du côté des Sang et Or, en ce jour de fête, on
préfère carrément éviter les sujets qui fâchent. « Cette finale est un
événement quil faut asseoir dans la tête des joueurs, je ne vois pas
plus loin que loin cette échéance. Je la conçois dabord comme une
ligne de plus à pouvoir ajouter dans une carrière ou dans le palmarès
dun club, car on vit pour cela et on sentraîne pour cela. Jusquà ce
match la suite ne mintéresse pas », répétait Daniel Leclercq cette
semaine.
Appelé à la rescousse en janvier pour épauler Jean-Pierre
Papin à la tête de léquipe, le « Druide » était déjà aux commandes du
RC Lens lors de la victoire finale face à Metz dans cette même épreuve,
en 1999. On peut donc compter sur lui pour insuffler de lénergie
positive sur son groupe.
Reste à savoir si celle-ci sera suffisante
pour définitivement plonger le PSG dans ses doutes, tout au fond de la
marmite. Des Parisiens qui ont choisi de jouer leur survie en Ligue 1
dès mercredi face à Strasbourg, un concurrent direct, alors que Lens
aura une semaine pour célébrer son titre ou ravaler sa déception avant
de replonger dans son opération maintien.
supporteurs brandiront encore et toujours leurs étendards. Ils en ont
pourtant bavé cette saison, les fidèles du Racing, témoins bruyants
mais impuissants des mauvais résultats de leur club qui nest toujours
pas assuré de jouer en Ligue 1 la saison prochaine.
Cest donc tout
un peuple qui espère une réhabilitation et rêve de chanter sa fierté à
lissue de cette drôle daffiche pour un rendez-vous de cette envergure.
Le RC Lens, dix-septième du championnat, qui affronte le PSG,
dix-huitième, cest la rencontre entre deux clubs populaires mais en
mal de résultats, deux malades du foot français qui trouveront
peut-être dans cette finale un remède miracle à leur vague à lâme.
Car on nose même pas imaginer dans quel état moral se retrouvera le
perdant pour affronter une fin de saison hantée par le spectre de la
relégation. « Si on a le mental pour gagner face à Lens, on aura le
mental pour se maintenir », annonce dailleurs linternational parisien
Jérôme Rothen.
Dans les deux clubs, le discours des staffs
techniques tend néanmoins à dédramatiser les conséquences du match de
ce soir, même si, côté parisien, on admet ne pas savourer cette finale
à sa juste valeur.
Du côté des Sang et Or, en ce jour de fête, on
préfère carrément éviter les sujets qui fâchent. « Cette finale est un
événement quil faut asseoir dans la tête des joueurs, je ne vois pas
plus loin que loin cette échéance. Je la conçois dabord comme une
ligne de plus à pouvoir ajouter dans une carrière ou dans le palmarès
dun club, car on vit pour cela et on sentraîne pour cela. Jusquà ce
match la suite ne mintéresse pas », répétait Daniel Leclercq cette
semaine.
Appelé à la rescousse en janvier pour épauler Jean-Pierre
Papin à la tête de léquipe, le « Druide » était déjà aux commandes du
RC Lens lors de la victoire finale face à Metz dans cette même épreuve,
en 1999. On peut donc compter sur lui pour insuffler de lénergie
positive sur son groupe.
Reste à savoir si celle-ci sera suffisante
pour définitivement plonger le PSG dans ses doutes, tout au fond de la
marmite. Des Parisiens qui ont choisi de jouer leur survie en Ligue 1
dès mercredi face à Strasbourg, un concurrent direct, alors que Lens
aura une semaine pour célébrer son titre ou ravaler sa déception avant
de replonger dans son opération maintien.
« Mettre la capitale en boîte »
Alors
que parmi les supporteurs et les joueurs sang et or, on attend
impatiemment ce match depuis la qualification, le 27 février, cette
effervescence na pas déquivalent dans le camp adverse. En cas de
victoire, les joueurs du PSG nont dailleurs même pas prévu de
festivités, ce qui nest pas le cas des Lensois, qui ont prévu de
« mettre la capitale en boîte ».
« Celui qui dit quil na pas le
trac est un menteur, mais cest comme pour un acteur, cest positif »,
explique Ronan Le Crom qui gardera les buts sang et or ce soir. Pourvu
que le film soit bon. ¢
lavoixdessports