C'est en résumé le sentiment qui traverse la région nordiste après que
le PSG a été réintégré dans le tableau de la Coupe de la Ligue, jeudi,
dans l'affaire de la banderole anti-Ch'tis.
«La logique
juridique sort vainqueur de cette affaire (…) Cela fera réfléchir les
autorités sportives et du football (…) en rappelant qu'il n'y a pas
d'Etat dans l'Etat et qu'il y a des lois et des règlements, a ainsi commenté le maire socialiste de Lens Guy Delcourt. Quand on manque de courage, voilà ce qui arrive.» Guy Delcourt, qui estime injuste la réintégration du PSG, dit «déçu (..) qu'on puisse blanchir une faute aussi importante que celle de ces supporters extrémistes».
Un peu plus fataliste, le président du RC Lens Gervais Martel ne mâche pas ses mots : «Je
m'attendais à cette décision. Mais je remarque que si Lens s'était
comporté de la sorte, nous aurions été guillotinés sur place. Surtout,
nous voyons avec cette affaire qu'il y a des gros, des moyens et des
petits clubs (…) Certains clubs sont donc privilégiés par rapport à
d'autres. Dans cette affaire, le PSG aurait mieux fait de raser les
murs, d'accepter la décision. Mais bon, je n'en veux pas au PSG. C'est
un club qui change de dirigeants comme il change de chemise. A la tête
de ce club, ce ne sont plus les mêmes personnes qu'à l'époque de la
finale de la Coupe de la Ligue.»
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Panam-chris