LE PARIS Saint-Germain saura aujourdhui, à 14 heures, sil est
autorisé à participer à la Coupe de la Ligue 2008-2009. Exclu de cette
édition après le déploiement de la banderole anti-Chtis le 29 mars
dernier durant la finale de la Coupe de la Ligue, le PSG, tenant du
titre, a porté laffaire devant le tribunal administratif de Paris, qui
va se prononcer en urgence.
Un nouveau tirage au sort. La décision est attendue
avec impatience, non seulement du côté du Parc des Princes mais aussi
par de nombreux clubs français de Ligue 2 et de National. Une victoire
du PSG face à la Fédération française de football repousserait de
quelques jours le début de la compétition prévu ce mardi 19 août. Le
temps pour la Ligue de football professionnel (LPF) de procéder à un
nouveau tirage au sort du premier tour où quatre clubs de Ligue 2,
Tours, Vannes, Dijon et Boulogne, seraient reversés. En cas
dinvalidation de la décision, le PSG éviterait toute sanction
sportive, ce qui, sur le plan de la morale, devrait en choquer
certains. En effet, le bureau de la Ligue de football qui se réunira en
urgence devrait décider de ne pas faire appel dans le souci de ne pas
perturber une compétition en cours.
avec impatience, non seulement du côté du Parc des Princes mais aussi
par de nombreux clubs français de Ligue 2 et de National. Une victoire
du PSG face à la Fédération française de football repousserait de
quelques jours le début de la compétition prévu ce mardi 19 août. Le
temps pour la Ligue de football professionnel (LPF) de procéder à un
nouveau tirage au sort du premier tour où quatre clubs de Ligue 2,
Tours, Vannes, Dijon et Boulogne, seraient reversés. En cas
dinvalidation de la décision, le PSG éviterait toute sanction
sportive, ce qui, sur le plan de la morale, devrait en choquer
certains. En effet, le bureau de la Ligue de football qui se réunira en
urgence devrait décider de ne pas faire appel dans le souci de ne pas
perturber une compétition en cours.
Retournement de situation. Il y a un peu plus de trois
mois, linsulte faite aux Chtis avait suscité lémotion nationale
jusquau plus haut niveau de lEtat. Et lexclusion du PSG prononcée le
30 avril semblait sinscrire dans la logique de ce torrent
dindignations. Hier, face au juge des référés, lavocat du PSG, M e
Pascal Wilhem, a repris les arguments du club déjà avancés devant les
instances disciplinaires de la Ligue et de la FFF. Accompagné de Paul
Le Guen, lavocat a exonéré le PSG de tout manquement et a rappelé la
disproportion de la sanction. « La finale de la Coupe de la Ligue est
le seul match de la saison organisé par la Ligue elle-même. Les deux
finalistes sont des clubs visiteurs, donc ils norganisent pas la
police et la sécurité de lévénement, a-t-il martelé. Cest une
instruction. » Face à lui, M e Jean Barthélemy, le défenseur de la FFF,
sest accroché au principe de la responsabilité des clubs vis-à-vis du
comportement de leurs supporteurs, réaffirmé par la jurisprudence de la
cour administrative dappel de Paris le 9 juin dernier. « Le club
visiteur a une obligation de sécurité, a-t-il rappelé. Aussi si le club
(NDLR : le PSG) a mis en oeuvre tous les moyens, comment se
fait-il que cette banderole a été déployée pendant quatre minutes avant
dêtre retirée sur instruction de la Ligue ? »
mois, linsulte faite aux Chtis avait suscité lémotion nationale
jusquau plus haut niveau de lEtat. Et lexclusion du PSG prononcée le
30 avril semblait sinscrire dans la logique de ce torrent
dindignations. Hier, face au juge des référés, lavocat du PSG, M e
Pascal Wilhem, a repris les arguments du club déjà avancés devant les
instances disciplinaires de la Ligue et de la FFF. Accompagné de Paul
Le Guen, lavocat a exonéré le PSG de tout manquement et a rappelé la
disproportion de la sanction. « La finale de la Coupe de la Ligue est
le seul match de la saison organisé par la Ligue elle-même. Les deux
finalistes sont des clubs visiteurs, donc ils norganisent pas la
police et la sécurité de lévénement, a-t-il martelé. Cest une
instruction. » Face à lui, M e Jean Barthélemy, le défenseur de la FFF,
sest accroché au principe de la responsabilité des clubs vis-à-vis du
comportement de leurs supporteurs, réaffirmé par la jurisprudence de la
cour administrative dappel de Paris le 9 juin dernier. « Le club
visiteur a une obligation de sécurité, a-t-il rappelé. Aussi si le club
(NDLR : le PSG) a mis en oeuvre tous les moyens, comment se
fait-il que cette banderole a été déployée pendant quatre minutes avant
dêtre retirée sur instruction de la Ligue ? »