L'ancien joueur de l'Olympique de Marseille et actuel consultant de RMC et de BeinSport Eric di Meco est revenu sur l'importance d'un Classico à son époque.
« C’est simple, quinze jours avant ces matches, on ne pouvait pas sortir de la maison pour aller chercher les enfants ou acheter le pain sans qu’on nous parle de ça. Et surtout sans qu’on nous dise qu’il fallait leur marcher dessus. C’était le mot d’ordre dans la population. J’ai souvent dépassé les bornes dans ces matches-là. Une fois sur le terrain, je me sentais investi d’une mission un peu suprême de casser du Parisien. La rivalité était exacerbée à l’époque. Après, se faire des bisous dans le tunnel avant le match, j’ai quand même un peu de mal… Mais entre ça et ce qu’on pouvait faire à l’époque, il y a un juste milieu à trouver pour que la rivalité soit saine mais présente. »